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La qualité alimentaire démocratique et économique : un atout pour nos villages.

Caylus village du Tarn et Garonne : situé sur une route passante de Caussade  en direction de l'Aveyron, entre Lot et Tarn 

Pour ne pas mourir figés dans la financiarisation de leurs espaces , pour ne pas subir l'exploitation de leurs ressources naturelles : eau, gaz, de leurs sous sols....la défiguration de leurs sites naturels, les villages doivent faire vivre la circulation de leurs ventes et de l'argent qui permettent le lien vivant entre les consommateurs les producteurs et les distributeurs ensemble : avertis.
 « Nos territoires se dégradent et la France ne peut être détruite sous l'emprise des finances étrangères » .....voir la vidéo d'Hervé Juvin

Village situé sur une route de passage pour les nombreux véhicules qui circulent de Montauban à Villefranche de Rouergue en direction de l'Aveyron , tout en croisant un axe : Lot - Tarn, Caylus peut devenir le point de dynamisation nécessaire à la vie économique et écologique du secteur.

La démocratie dynamisée par un courant économique vivant de la consommation responsable alimentaire de qualité permettrait d'encourager les entreprises innovantes dans le village. Le Conseil du village aurait pour responsabilité de penser à développer des habitats pour accueillir des porteurs de projets innovants. Ces habitats pourraient devenir eux aussi coopératifs. 

Transversalement d'en bas de  nouvelles formes sociales innoveraient et  rénoveraient les services publics par une nouvelle dynamique démocratique , économique et écologique , nous éviterions ainsi de nous contenter d'attendre des aides et subventions descendant d'en haut pour construire des outils qui s'ajoutent en ne fonctionnant jamais durablement .

Bernard Prieur présente Les Paysans des Baronnies une association qui rassemble des agriculteurs, distributeurs et consommateurs afin de promouvoir la production, la distribution et la consommation d'aliments de qualité. voir la vidéo 

L'idée de départ est née de l'expérience de 30 années d'agriculture de qualité et de vente directe de deux des membres fondateurs. Les membres actuels de l'association se sont ralliés à la démarche, du fait de leurs propres expériences et sensibilités. Les grandes lignes de notre démarche suite 

Les deux mondes Quantité Qualité   (lire la page )

Ecole de consommation

Les dix années de fonctionnement nous ont amenés à constater qu’un mur s’était élevé entre les différents partenaires (producteurs et consommateurs). Ce mur élevé par la distribution et la production, a conduit à la formation de syndicats professionnels d’un coté, d’associations de consommateurs de l’autre. Les consommateurs ignorent tout des processus de la production et de la transformation tant naturelle qu’industrielle. Ces consommateurs sont aveuglés par les images trompeuses de la publicité de masse des grands groupes industriels qui, pour promouvoir un produit industriel, se servent de l’image d'un petit producteur idéalisé. voir la suite 

Les avantages du développement de la qualité alimentaire s'appuyant sur les principes de la Démocratie Evolutive et de la Tri-organisation sociale entre producteurs, consommateurs et distributeurs -intermédiaires.     voir plus 

La qualité alimentaire: un sujet qui préoccupe dès 1924  voir plus 

Pourquoi une qualité alimentaire économique et démocratique? voir plus 

Voici pourquoi la tri-organisation pour une alimentation de qualité prenant en compte les consommateurs- les producteurs et les distributeurs réunis est une nécessité voir plus 
 

 La vente économique, écologique et démocratique.

Elle évite la concurrence en ne court-circuitant ni intermédiaire , ni distributeurs. Elle doit éviter l'ignorance de toute expérience liée à des acquis.

Plusieurs possibilités , plusieurs étapes possibles afin d'éviter de les mettre ni trop tôt , ni en opposition.

1 ) Une première étape ( faire avec les premiers intéressés par l'engagement  )

Elle peut se mettre rapidement en place.

L'alimentation pour nourrir le monde : un défi à relever ! Serons nous capables de développer une pensée vivante dans nos territoires pour une alimentation de qualité ?

Concevoir des outils mutualistes afin de bâtir une gouvernance citoyenne cherchant par une alimentation démocratique et économique alimentaire de gérer une survie possible....une mobilisation de la pensée vivante indispensable  pour penser le changement, car le monde est en mouvement perpétuel. Voir la suite

Semons la vie dans nos jardins voir le site

2) Une deuxième étape plus longue car elle demande plus d'associés qui comprennent l'intérêt de coopérer pour des intérêts prioritaires et essentiels. Cette étape ne doit pas cependant être ignorée car elle sera fonctionnelle du fait que la demande de consommation de qualité sera croissante dans l'avenir. Nous pouvons constater que les projets durables doivent inclure la seconde étape si ils veulent éviter la panne ....

3) La démarche coopérative locale suivante entre associations , entreprises , élus et institutions administratives sera capable de  prolonger le travail de  mise en place d'outils coopératifs, lorsque les intérêts de clans se seront effacés au profit des biens communs. Pour cela, les associations et entreprises locales caylusiennes doivent dépasser les stratégies qui consistent  à demander de l'argent public pour des projets qui ne servent pas les biens communs. 

Plateforme coopérative de qualité pour des producteurs de différents endroits: Tarn&Garonne, Pyrénées, Aude, Lot, Tarn...

Cette plateforme coopérative se présenterait dans un premier temps sous la forme d'un site coopératif composé de multi-boutiques de différents producteurs, puis dans un deuxième temps il pourrait s'élargir en centralisant les produits vers une plateforme coopérative pouvant accompagner un lieu de ventes et d'expéditions vers les villages et villes en demande de ces produits de qualité.

1er temps : Proposition de création d’une «multi-boutique»

Chaque producteur pourra gérer ses produits, ses catégories, ses ventes, ses clients...

C’est la première étape avant de mutualiser l’ensemble des producteurs pour faciliter les livraisons (via un entrepôt par exemple)

2eme temps : Fusion des boutiques en ligne pour faciliter les commandes aux clients

Chaque producteur pourra continuer à gérer ses produits, ses catégories, ses ventes, ses clients...

Une fois la «centrale d’achat» créée nous pouvons regrouper les produits sur un même site internet.

3eme temps : Création d’une boutique physique

Chaque producteur pourra continuer à gérer ses produits, ses catégories, ses ventes, ses clients...

Une fois les fonds récoltés pour créer la boutique physique, elle peut voir le jour.

Le site et la boutique physique  pourront distribuer des points de vente dans le rural et ailleurs

Dans le prolongement de la tri-articulation de l'association des Paysans des Baronnies, Lien en Pays d'OC avec ses correspondants et partenaires proposent une plateforme coopérative multi-boutiques alimentaire de qualité entre producteurs, distributeurs et consommateurs . Cette plateforme pourrait s'élargir à des alternatives économiques et innovations-inventions ( dans le recyclage, écoconstruction...).

La particularité de ce projet est de concilier individualité et collectivité .

Les producteurs et groupes de producteurs tout en continuant de vendre directement à leurs clients pourront compter en supplément sur une distribution coopérative respectant le prix nécessaire à chacun d'une juste rémunération pour son travail.

Circuits courts sans court-circuiter l'intermédiaire ouvre la recherche d'équilibre entre la production et la consommation en intégrant les temps de travaux nécessaires à la gestion de l'information et de ses correpondants. La mise en relation évolutive pour garder le contact entre producteurs, distributeurs et consommateurs dans la filière alimentaire de qualité durable permettra par son développement humain de rester durable en évitant sa panne et la baisse de cette qualité.  

Cette plate-forme coopérative multi-boutiques (comme tout site ) aura besoin d'être connu sur le net. Lien en Pays d'OC avec son site conçu pour gérer l'information relayée par ses correspondants dans les groupes sur le net s'emploiera à faire connaître cette plate-forme coopérative multi-boutiques. Pour cela le réseau de Lien en Pays d'OC pourra être reconnu pour le travail fourni de communication.

La vision globale de Lien en Pays d'OC permet d'ouvrir des portes au projet alimentaire de territoire Pays Midi Quercy en organisant avec la société civile des réunions, des journées de transition afin de respecter les chartes des diverses tri-articulations et notamment celle du développement durable articulant ( social-écologie et économie).

La diffusion de ce projet se fera avec le crowfunding zeste de la banque coopértive NEF Zeste NEF .

Vous pourrez retrouver sur le site http://www.lienenpaysdoc.com/ Pour une coopération évolutive,  mieux connaître la vision globale de Lien en Pays d'OC en images

Cette plateforme coopérative rassemblerait des produits de qualité de diverses provenances du Pays d'OC ( Aude, Pyrénées, Lot , Pays Midi Quercy, Aveyron... pour répondre aux besoins des consommateurs vivant en permanence dans la ruralité et qui doivent faire de nombreux trajets individuels pour se procurer ces produits.

Les intérêts des producteurs seront liés aux compétences d'outils numériques afin d'organiser de nouvelles logistiques de distributions évolutives.

Cette plateforme coopérative pourrait être utilisée par les producteurs pour entrer leurs propositions de vente , elle pourrait être utilisée par les métiers de médecine mettant en avant une filière alimentaire économique de qualité favorable à la santé.

Cette plateforme coopérative pourrait s'adapter aux différents points de vente souhaitant émerger dans les villages et au-delà, tout en se transformant progressivement en magasin de vente placé sur un passage capable de capter par la consommation de qualité recherchée par les consommateurs : la dynamique économique indispensable au développement durable de territoire rural recherché par le Plan d'Equilibre de Territoire Rural du Pays Midi Quercy.

Les intérêts des uns et des autres ( producteurs-distributeurs-consommateurs) seront liés à une Economie à Valeurs Ajoutées Humaines afin que chacun puisse pour son travail coopératif avoir un revenu ; il serait complémentaire à une distribution de produits qui seraient plus locaux et liés à des labels touristiques. De ce fait ce projet coopératif ne serait pas concurrentiel à l'existant mais permettrait à partir de la consommation de la faire évoluer vers la qualité pour un nombre de consommateurs de plus en plus engagés dans de réelles voies alliant social-écologie et économie , et contribuant à réduire concrètement le développement du chômage et les inégalités dans une économie globale d'exploitation à tendance de plus en plus spéculative .

Ce projet pourra être soutenu par les mairies, les communautés de communes , institutions publiques et élus de Pays Midi Quercy engagés dans un Plan d'Equilibre Territorial Rural lié à un développement durable en pouvant ainsi s'appuyer sur les actions de la société civile qui depuis des décennies travaillent sur les 3 piliers fondamentaux de ce développement durable : social-écologie et économie .

Ce projet de plate-forme coopérative de produits de qualité entre producteurs distributeurs et consommateurs pour une filière alimentaire évolutive adaptée aux besoins économiques des uns et des autres sera accompagné par l'association Lien en Pays d'OC qui organise réunions, rencontres et chaque année une journée de transition ( date de l'événement proche du 20 Septembre) pour créer un fil conducteur durable développant un réseau sur le net de correspondants et de potentiels associés dans un projet alimentaire entre les trois acteurs de l'économie alimentaire démocratique : producteurs distributeurs et consommateurs pouvant se démultipier dans divers territoires en favorisant la vision globale de la filière alimentaire économique  de la semence au recyclage et de la fourche à la fourchette.

Informations complémentaires 

Pourquoi une qualité alimentaire économique et démocratique? lire la page 
 La culture du financement coopératif pour des services publics rénovés lire la page    

Pourquoi une qualité alimentaire économique et démocratique?

Manger plus pour se nourrir moins 

Aujourd’hui, dans les pays industrialisés, la majeure partie de la population mange à sa faim. Pourtant, de nombreuses personnes souffrent d’une carence en micronutriments comme le fer, cuivre, zinc, mais aussi en acides gras et en vitamines. Au cours de ces cinquantes dernières années, les aliments tels que les fruits, les légumes, la viande, le lait frais, les œufs ou encore le pain, ont perdu jusqu’à 75% de leur valeur nutritive !  voir plus 

La qualité alimentaire économique et démocratique

Après les révélations permanentes de la malbouffe , la qualité alimentaire devient un sujet inépuisable qui commence à intéresser de plus en plus de personnes étant donné que nous mangeons tous et que nous tenons à éviter les empoisonnements . 

Qu'est-ce que la qualité alimentaire économique et démocratique ?
Réfléchir au sens de l'argent , du pouvoir , de la dette publique, de la justice, de la conscience, des compétences , de la réalité, de l'engagement avec la société civile .

Pourquoi qualité alimentaire économique ?
Parce que les coûts des laboratoires d'analyses tenant compte de l'existence de la vie et des forces qui élaborent les substances de la matière sont bien inférieurs à ceux qui n'en tiennent pas compte .
Pourquoi qualité alimentaire démocratique ?
Parce que la science ne doit pas imposer une loi à la seule connaissance de la matière ; lorsque celle-ci n'est pas économique et qu'elle engendre des catastrophes ( sociales et écologiques ). De ce fait elle doit accepter qu'une autre voie d'analyse est nécessaire et indispensable pour l'évolution de l'humanité.

Évaluation des pesticides : un nouveau rapport montre comment l’industrie édicte ses propres règles ici 

Quelle qualité alimentaire cherchons nous ?

L'économie alimentaire ne peut être soumise au seul modèle dominant ignorant les consommateurs, ceux-ci sont majoritaires et ne peuvent subir les décisions de l'exploitation productiviste et de sa grande distribution.
Voir l'article « États généraux de l’alimentation
Quelles avancées pour les consommateurs ?
Les consommateurs, simples spectateurs des réformes » suite

Voici la qualité alimentaire économique et démocratique évvolutive 

                          
Après les scandales de la malbouffe, voici venu le temps de la qualité alimentaire et de son développement publicitaire . Les belles images à la TV, sur les emballages, les nombreux articles des magazines ne permettent pas de nous faire l'idée d'une qualité alimentaire par nous mêmes: consommateurs que nous sommes tous. 

Si les ateliers de démocratie participative sont des leurres démocratiques, la qualité alimentaire risque de le devenir  explications 

La qualité alimentaire: un sujet qui préoccupe dès 1924

En 1924 : Ehrenfried Pfeiffer et Rudolf Steiner s'entretiennent sur la qualité à redonner à la production des aliments ( lire la suite

Avec les cristallisations sensibles , des images apparaissent, elles peuvent surprendre surtout lorsqu'elles révèlent de grandes différences que nous pouvons comparer .....

Joël Acremant : L’alimentation dynamique selon Rudolf Steiner

Il est normal que nous soyons perdus dans le dédale des théories diététiques, parce que nous négligeons d’y mettre de l’ordre. Nous « consommons » des informations avec un certain dilettantisme. Il nous faut retrouver le fil conducteur. Toute question posée par la science appelle une réponse du même ordre. Une question d’ordre chimique, appellera une réponse chimique, etc… Notre science toute tournée qu’elle est vers le « porteur » matériel, néglige de percevoir la pulsation de vie emprisonnée dans la matière. C’est un fait capital. L’analyse du « squelette » si poussée soit-elle est impropre à révéler le souffle de vie !

La nature en plein jour étale son mystère

Sous un voile éclatant que nul ne peut ravir

Et ce que pour jamais elle a voulu nous taire,

Ni pinces, ni leviers ne pourront le saisir. (Faust) [1]. voir l'article

Un livre de Joël Acremant "Se nourrir aujourd'hui" aux éd. Novalis, en vente notamment sur le site des éditions Novalis.

Qu'est-ce que la qualité alimentaire économique et démocratique ? Réfléchir au sens de l'argent , du pouvoir , de la dette publique, de la justice, de la conscience, des compétences , de la réalité, de l'engagement avec la société civile .

De belles images sur de beaux paquets ne suffit pas à rassurer sur la qualité alimentaire lorsque les catastrophes sociales et écologiques ne rendent pas  économiques les activités de la production à la commercialisation.

La qualité alimentaire économique et démocratique permet d'aborder la relation avec la nourriture  en ouvrant sur différents points de vue  en lui donnant une place dans un univers qui n'a pas de frontières entre le monde fini et l'infini. Elle concerne toute femme et homme de bonne volonté.  

Si les services dit publics deviennent les services des intérêts privés, carrières et privilèges personnels que deviendront  les biens communs.  L'alimentation est globalement empoisonnée par les grands groupes industriels, ces derniers  dirigent avec leur vision fausse de l'argent et de l'économie spéculative le développement de cette situation catastrophique est suivie par une consommation massive. Les grands groupes industriels  ne manqueront pas de parler de qualité alimentaire dans tous leurs médias, car  une nouvelle mode apparaît avec la peur des maladies  , mais quelle sera cette qualité ? 

L'association Lien en Pays d'OC propose avec des personnes engagées de réfléchir avec des moyens pratiques à une qualité alimentaire que chacun de nous avec sa bonne volonté peut mesurer loin des grands laboratoires d'analyses qui dirigent l'information pour les intérêts minoritaires . Nous sommes, pour l'instant  deux à financer une association de biens communs: Lien en Pays d'OC parce que nous croyons en cette démarche beaucoup plus qu'aux hommes providentiels qui se succèdent sans transformer une  situation sociale , écologique et économique qui empire d'année en année .

Cette association a pour but de soutenir et de développer une qualité alimentaire  en relation avec des moyens réellement économique et par conséquent démocratique  parce que  la qualité proposée par les grands lobbies ne peut être indéfiniment payée par les consommateurs et les contribuables . La démarche de l'Association Lien en Pays d'OC​  pour se développer se pose plusieurs questions faut-il demander : 1 des subventions et vendre sa liberté ? 2 un revenu de base si au préalable l'économie ne s'est pas engagée  face au développement de la dette publique et de la corruption ? 3 ou réfléchir à un financement coopératif qui permettra aux entreprises économiques innovantes de donner une participation aux associations de biens communs qui les accompagneront dans l'information, la mise en relation au service du développement de l'économie réelle pour les besoins essentiels de nos concitoyens: une qualité alimentaire et démocratique .Pouvoir se nourrir, se loger, se vêtir , se cultiver autrement que pour consommer le superflu est la base d'une société responsable respectant les 3 piliers du développement durable : social, écologique et économique selon des principes fondamentaux non séparés les uns des autres. 

Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).
En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l'égide des Nations unies, officialise la notion de développement durable et celle des trois piliers (économie/écologie/social) : un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.

Votez pour vous : une alimentation transparente quant à sa composition et son origine Votez la qualité alimentaire citoyenne ici 

Si l'aventure de construire un service public responsable porté par la société civile vous tente contactez nous par mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Merci pour votre attention René Chaboy​ pour l'association Lien en Pays d'OC.

Les cristallisations sensibles : une méthode permettant de visualiser une qualité alimentaire 

La qualité de l'alimentation – Les cristallisations sensibles.

La qualité alimentaire est un thème qui suscite de nombreux articles publiés par les grands médias, de nombreuses questions ne sont cependant pas abordées.

Pourquoi se nourrir ? Est-ce la substance qui nourrit ou les forces de vie qui élaborent les substances de la matière ? L'alimentation peut-elle influencer la qualité de penser ? Qu'est-ce que la vie ?

L'intervention de Bernard Prieur représentant de l'association des Paysans des Baronnies a permis des débuts de réponses, le laboratoire de cristallisations sensibles dont il a été un des initiateurs dans son village a été évoqué comme moyen d'identifier visuellement une qualité qui n'est pas mesurée par l'industrie alimentaire .

Des informations pour aborder le sujet

Format de fichier : PDF/Adobe Acrobat

Pfeiffer saisit au passage l'indication de Steiner d'explorer l'éthérique au moyen des cristallisations sensibles.  ( voir la suite

 Qu'est-ce que la cristallisation sensible ?

La cristallographie sensible, une méthode pour l’évaluation qualitative du monde vivant
(dossier presse)  Rédigé par Miguel Angel Fernandez Bravo
Sommaire 
Première partie : généralités
1 Origine de la cristallisation ou cristallographie sensible
2 Principe de la méthode
3 Le référentiel empirique
4 Applications en agriculture
5 Applications qualitatives
6 Méthodologies applicables
7 Cristallisation de sang et végétale
Deuxième partie : La méthodologie Tesson ( suite

Pour aller plus loin :origine de la méthode de cristallisation sensible.  

L’idée d’utiliser ce phénomène de cristallisation est venue par l’observation des cristallisations naturelles,. les “fleurs de givre” qui apparaissaient en hiver par temps froid sur les vitres des fenêtres en furent le point de départ.

Ehrenfried Pfeiffer (chimiste et agronome allemand) qui mit au point la méthode de cristallisation sensible s’aperçut, qu’en ajoutant des substances volatiles à la vapeur d’eau, celle-ci se condensait et congelait sur les vitres, en présentant des formes très différentes de cristaux. La nature chimique de l’additif influençait l’aspect de la cristallisation. ( lire la suite)

La cristallisation sensible - Christian Marcel

Pour plus d'informations sur la cristallisation sensible je vous invite à visiter le site internet de Christian Marcel ou d'acheter son très bon livre : La Cristallisation Sensible. Margarethe Chapelle a également énormément travaillé sur cette méthode. ( voir la suite)

Méthode de cristallisation sensible ou Morphochromatographie

En 1924 Rudolf STEINER donna une série de conférences intitulées Fondements spirituels de l'agriculture: la Biodynamie.

Une autre approche de la qualité

Rudolf STEINER y développe, dans un premier temps les principes (ce qui oriente vers le sens véritable, vers l'essence de la chose et les rapports entre les phénomènes), qui mènent à des indications concernant la pratique agricole.

« Il s'agit vraiment, non pas de revenir aux instincts d'autrefois, mais de trouver à partir du discernement spirituel approfondi, ce que l'instinct qui a perdu de sa sureté, peut de moins en moins donner. »
Rudolf Steiner

Pour cela, il est nécessaire de nous engager sur la voie d'un élargissement considérable dans notre façon d'appréhender la vie des plantes, des animaux, de l'Homme mais aussi de la Terre elle-même, un élargissement considérable dans la perspective cosmique. ( lire la suite)

Pourquoi qualité alimentaire économique ?

Parce que les coûts des laboratoires d'analyses tenant compte de l'existence de la vie et des forces qui élaborent les substances de la matière sont bien inférieurs à ceux qui n'en tiennent pas compte .

Pourquoi qualité alimentaire démocratique ?

Parce que la science ne doit pas imposer sa loi à la seule connaissance de la matière lorsque celle-ci n'est pas économique et qu'elle engendre des catastrophes ( sociales et écologiques ). De ce fait elle doit accepter qu'une autre voie d'analyse est nécessaire  et indispensable  pour l'évolution de l'humanité.  

 

Informations complémentaires

« Nos territoires se dégradent et la France ne peut être détruite sous l'emprise des finances étrangères » .....voir la vidéo d'Hervé Juvin

Attention Danger à ne pas anticiper la vie de l'économie et des échanges 

Les deux mondes Quantité Qualité   (lire la page )

 La culture du financement coopératif pour des services publics rénovés    ( Lire la page )

La qualité alimentaire économique et démocratique : un atout pour nos villages. ( lire la page)

 

La culture du financement coopératif pour des services publics vers plus de citoyenneté

Image de Les Mamonymous cliquer ici 
La gauche est brisée, la droite est tordue, la société civile avancera si elle hisse sa conscience au-dessus de ceux qui se servent des services et aides publiques pour leurs carrières et privilèges personnels.... 
Il ne suffit pas de copier les idées d'en bas afin de les transformer en faveur des intérêts privés, et de répéter indéfiniment les échecs,  il faut que les idées d'en bas puissent vivre en dépassant l'égoïsme personnel du pouvoir des copinages et travailler une gouvernance transversale s'appuyant sur l'économie réelle des besoins prioritaires de nos concitoyens et les infrastructures nécessaires pour les servir. 
Un revenu de base permettrait de rénover les services publics si en  priorité la gouvernance des services publics était  transformée dans le bon sens  . Une gouvernance donnant à la société civile la priorité des besoins essentiels pour la société doit hisser sa conscience au-dessus de ceux qui se servent des services publics et des aides publiques pour leurs privilèges et leurs carrières personnelles en répétant les échecs,  car la dette publique se développe  par la  mauvaise gouvernance dirigée d'en haut.

Les désaccords des chefs de  partis et des hommes providentiels brisent et tordent gauche et droite, en persévérant dans l'oubli d'entendre les porteurs de projets de biens communs; en "créant perpétuellement du neuf avec du vieux " une France entière continue de s'enfoncer .  Les échecs pourront être évités en comprenant le mauvais sens de  l'argent mal utilisé et en instaurant une culture du financement coopératif pour des services publics rénovés. 

300 millions € de scandale à l’Éducation Nationale

La Cour des Comptes vient de lever un fameux lièvre : depuis 2008, l'éducation nationale s’est permis d’engloutir 300 millions € dans un projet informatique qui ne marche pas.

Par Éric Verhaeghe.

Il paraît que l’Éducation nationale n’a pas d’argent… et qu’elle s’en plaint beaucoup. Lire la suite

Dette publique : un tournant décisif dans la campagne électorale

Benoît Hamon a proposé de renégocier la dette publique française. Il reconnaît ainsi que la dette est insoutenable mais il oublie de remettre en cause les politiques qui ont conduit à cette situation. Lire la suite

 Premier point pour respecter l'égalité et la démocratie évolutive une réflexion sur le pouvoir de l'argent 

Proposition aux institutions et élites qui reçoivent un salaire pour la lutte contre le chômage de réfléchir avec les bénévoles engagés dans les biens communs à un financement coopératif capable de leur donner un revenu .

Une réflexion sur l'argent et sa banalisation est nécessaire .

La banalisation de l'argent devenu monnaie marchandise entraîne fatalement la banalisation de la Vie. 99 ans après la naissance de la Tri-articulation sociale (Dreigliederung), sort le premier film exhaustif consacré aux idées sociales de Rudolf Steiner. Aujourd’hui, saurons-nous enfin tirer partie de ce qui constitue, pour l’humanité en péril, une authentique “troisième voie” ?
Première partie : “L’argent et l’économie”
Qu’est-ce que vraiment l’argent ? Idées fausses sur l’argent. Argent comme instrument de mesure des valeurs économiques. L’argent n’est pas une marchandise. L’argent qui fait de l’argent, une tricherie qui engendre un mal social grave mais banal.
En VoD : Première partie, “L’argent et l’économie”
Le coffret contient les sept épisodes de la série et les annexes dans un pack de 4 DVD doubles couches ( pour se procurer le coffret cliquer iciL'association Lien en Pays d'OC propose des projections des DVDs contactez nous Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 

Après la marchandisation de la monnaie et la banalisation de l'argent, au  tour de  la Vie de  devenir une marchandise sans que les sciences et les politiques dominantes apprennent à se remettre en question pour chercher à comprendre d'où elle vient et où elle va . Le système uniquement basé sur le pouvoir de la matière nous emprisonne dans la pensée sociale morte. "l'essentiel est invisible pour les yeux" ? Quel sens pour la phrase de St-Exupéry? ( lire ici
 

Deuxième point des services publics rénovés avec une gouvernance transversale s'appuyant sur la base économique réelle 

Principes de la Démocratie Évolutive

1. Une gestion des affaires publiques par la société civile

La Démocratie Évolutive permet à chacun de développer une citoyenneté créative, favorisant l'émergence de nouvelles formes sociales lesquelles deviennent le reflet des aspirations individuelles et collectives, à un moment donné. Ces formes sociales sont évolutives, à la mesure de la mobilité et de la créativité des citoyens.

2. La fin des réformes par le haut

Un mythe tenace empêche la réalisation d'une véritable démocratie. Il s'agit de la croyance que l'on peut réformer par le haut. On attend alors la femme ou l'homme providentiel qui prendra en main les destinnées du pays et apportera les solutions. Cette illusion s'intensifie lors de chaque campagne présidentielle et culmine le jour du vote populaire.

Mais les surlendemains ont toujours un air de « gueule de bois ». Au fond de lui, le citoyen sait que toute réforme par le haut est mission impossible. Mais il s'adonne à ce mirage, faute d'une autre perspective.

Refondre la démocratie c'est se tourner vers le changement qui, en permanence, cherche à prendre corps sur le terrain, là où les citoyens vivent et agissent.


3. Le droit à l'expérimentation lire la suite

Informations complémentaires

La réflexion de la société civile est indispensable à la démocratie évolutive et à l'Economie à Valeurs Ajoutées Humaines.

Papa Etat et sa pyramide institutionnelle appellent à la lutte contre le chômage de longue durée tout en appelant à devenir bénévoles solidaires : initiatives tendant à devenir perpétuelles dans une société en crises. L'accompagnement de subventions pour ces initiatives qui se veulent participatives correspond-il au fonctionnement évolutif nécessaire à une consommation en pleine expansion ( exemple la qualité alimentaire recherchée) et l'organisation de la production pour y répondre ?  Lire la suite 

Des associations s' informer sur  la dette publique et la corruption

www.contribuables.org

www.anticor.org  

Démocratie Participative ou Évolutive ? Pour l’expérimentation d’une démocratie de la société civile Michel Laloux

 

Démocratie Participative ou Évolutive ?

Pour l’expérimentation d’une démocratie de la société civile

Michel Laloux


 

De nombreux évènements locaux et mondiaux montrent que nous sommes entrés dans une période de changements, voire de bouleversements qui ont un impact dans les domaines scientifiques, technologiques, climatiques, etc. Mais dans chaque cas, nous pouvons nous demander si le changement correspond à une transformation ou s’il procède d’une continuation d’une approche ancienne des choses.

Pour ce qui est de la démocratie, il est indispensable de se poser la question, car le mot changement est bien galvaudé. Quel est le candidat à l’élection présidentielle de 2017 qui ne s’en réclame pas ? En politique, les mots sont vidés de leur sens et deviennent des outils de communication, souvent trompeuse. Par exemple, prenons l’expression Démocratie Participative. Elle a été fortement médiatisée par Ségolène Royal, au temps de la présidentielle de 2007. Depuis, elle est employée dans de nombreux contextes et ceux qui aspirent à une autre gouvernance de la chose publique l’utilisent. On a même pu le constater lors de la primaire du parti Les Républicains, par la bouche de Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais d’autres qui ont une sensibilité politique opposée comme, par exemple, Les Indignés et les acteurs du mouvement Nuit Debout veulent aussi une nouvelle forme de participation citoyenne. Cette question est dans l’air du temps. Elle correspond à une aspiration populaire profonde et justifiée. Mais la réponse qui y est apportée procède, le plus souvent, d’une vision ancienne de la gouvernance, celle qui conserve la même structure étatique, en l’aménageant un peu pour laisser une place à la parole citoyenne. On va ainsi créer des conseils de citoyens et des conseils de quartiers dans lesquels seront débattues toutes les requêtes, lesquelles seront ensuite transmises au pouvoir exécutif, avec l’espoir que celui-ci les concrétisera. Le pouvoir politique se mettra donc à l’écoute du citoyen, tout en faisant perdurer l’organisation traditionnelle de l’État. Il s’agit bien d’un changement et non d’une trans-formation. Littéralement, cela veut dire que l’on n’est pas allé au-delà de la forme existante. Or peut-on dépasser une forme ou s’en affranchir, si l’on ne l’a pas entièrement revisitée ?

Nous voyons aujourd’hui des mouvements appeler à une sixième république. Très bien ! Lorsque nous l’aurons, nous en voudrons une septième, puis une huitième. Nos ancêtres ont attendu jusqu'au seizième Louis. Irons-nous jusqu'à la seizième république pour nous éveiller complètement, pour réaliser que le carcan n'est pas là où nous pensons qu'il se trouve ?

On parle beaucoup de réécrire la Constitution. Très bien aussi ! C'est absolument nécessaire. Mais avant d'en écrire le premier article, ne doit-on pas prendre conscience que nous nous plaçons d'emblée à l'intérieur d'un cadre qui est devenu invisible, car masqué par notre propre représentation de la démocratie. Le verrou principal qu'il faudrait faire sauter se trouve en nous. Si nous ne projetons pas suffisamment de lumière sur lui, nous nous retrouverons enfermés dans la même boîte que nous croirons différente parce que nous l'aurons repeinte. Nous devons penser en dehors de la boîte. Comment procéder ?

Avant de définir les institutions de l'État, nous devrions nous poser les questions: qu'est-ce que l'État ? Quel est son rôle ? Quel sont ses domaines ? Faute de traiter ces questions, au préalable, nous verrons se reproduire l'ordre ancien, une royauté présidentielle, une sorte de théocratie laïque qui peut aussi prendre la forme d'une dictature douce et participative.

Dans le champ politique actuel, celui qui s’est peut-être le plus approché du problème de la structure étatique est Alexandre Jardin qui a lancé le mouvement des Maisons Citoyennes et le parti Les Citoyens, avant de se déclarer candidat à l’élection présidentielle de 2017. Pour lui, ce sont ceux qui sont sur le terrain qui peuvent « faire » et qui sont en situation de faire évoluer les choses. Ceux qui sont dans l’appareil politique « disent », mais sont en dehors de la réalité. Ils sont « hors-sol ». Précisons qu’en présentant les choses de cette façon binaire, ce ne sont pas les personnes elles-mêmes qui sont en cause, mais les rôles que leur font jouer les institutions. Il s’agit d’un problème systémique qui est au-delà des qualités de chacun. Alexandre Jardin veut donc que l’on s’émancipe de ceux qu’il appelle les « dizeux » et que l’on donne le pouvoir aux « faizeux ». Toute la question est : comment fait-on ? Ce qui nous conduit à examiner le rôle exécutif de l’État.

Depuis l'école, nous vivons avec l'idée que l'État se compose de trois pouvoirs: exécutif, législatif et judiciaire. Ne devrions-nous pas revisiter, de fond en comble, cette notion, en particulier le premier pouvoir ? Nous pourrions discuter à l'infini pour déterminer si, dans le principe, l'État a un rôle exécutif. Le débat resterait très théorique. Une voie beaucoup plus rapide consiste à regarder, domaine par domaine, ministère par ministère, en quoi l'État a des compétences exécutives. En quoi l'appareil d'État est-il davantage capable de répondre aux nécessités du domaine concerné que les organisations de la société civile ?

Une telle approche, si elle était faite dans le détail et en mettant de côté toute idéologie, conduirait à un résultat étonnant: nous verrions fondre le nombre de ministères.

Naturellement, surgirait immédiatement la crainte d'une privatisation de l'État à la façon néo-libérale. C'est sur ce point qu'il nous faut être créatif. Au lieu de tout bloquer sous l'emprise de la peur, abordons la question en faisant preuve d’imagination et nous pourrons éviter de tomber d'un extrême dans l'autre. Pour cela, il nous faut accepter qu'il n'y a pas une seule forme de service public, celui que nous connaissons, central et uniforme. Nous pouvons très bien concevoir un service public de la société civile, avec des règles définies et des méthodes d'évaluations plus fiables que celles qui sont sous la coupe de l'appareil politique1.

Nous découvrirons ainsi que, dans la plupart des domaines, le pouvoir exécutif devrait résider dans la société civile, laquelle montrera toujours qu'elle est plus créative et réactive qu'un appareil d'État lourd, échappant de plus en plus aux citoyens et agissant souvent de façon contraire à l'intérêt général, celui de la société civile et de la nature.

C'est donc à une véritable révolution de notre conception de l'État que nous devrions nous atteler, avant d'écrire la moindre ligne d'une nouvelle constitution, laquelle sera d'autant plus facile à rédiger que nous aurons clarifié ce préalable.

De nombreux citoyens pensent qu’il suffirait d’avoir un autre mode de désignation des élus et un bon système de contrôle de leur action. Ils voudraient y ajouter une dimension participative, par des assemblées de citoyens. Ils espèrent ainsi améliorer la gouvernance par le haut en élargissant la base de consultation. Mais une pyramide dont la base devient plus large reste une pyramide. Ce ne sont pas les demandes et avis qui doivent remonter au sommet de l’État. Une nouvelle impulsion démocratique consistera à prendre la direction inverse : faire descendre la chose publique dans la société civile qui en prend alors la responsabilité. Alors la citoyenneté ne sera plus délégation mais action.

La démocratie participative est une illusion car elle repose sur l’idée qu’un être humain ou un groupe de personnes, aussi compétentes, bien intentionnées et à l’écoute du peuple soient-elles puissent résoudre la complexité des questions et défis qui se posent à nos sociétés. Etre debout et réveillé dans la nuit démocratique que nous traversons, c’est d’abord se rendre compte que la gouvernance par le haut est une mission impossible et qu’il faut donc renoncer à ce projet irréaliste.

Il devient urgent d’explorer d’autres voies en ouvrant les portes à l’expérimentation d’une démocratie de la société civile, dans laquelle les acteurs de terrains auront la possibilité de chercher de nouvelles formes, de les corriger, de les améliorer, tout en se conformant aux règles de services publics qui auront été nouvellement définies.

Or notre constitution, nos lois et modes de fonctionnement de l’appareil d’État ne prévoient pas la possibilité d’expérimenter, laquelle implique nécessairement de déroger aux règles et habitudes en vigueur. De par la façon dont il est conçu, l’État exclut toute forme d’expérimentation par la société civile puisque la loi doit s’appliquer uniformément à tout le monde et en tous lieux. Si la loi restait dans le domaine des principes généraux, il n’y aurait rien à redire. Car elle ne déterminerait pas des formes précises. Il appartiendrait aux citoyens de choisir ces formes. Mais la loi est entrée dans le domaine de l’exécutif. Elle est à son service. Au parlement, la majorité doit suivre la direction impulsée par le président de la république et son gouvernement. De ce fait, les règles vont au-delà des seuls principes et entrent dans la forme. Elles encadrent tous les détails de la vie quotidienne, déterminant la façon d’exécuter la loi.

En France, les transformations doivent passer par le pouvoir exécutif centralisé. Les citoyens qui veulent innover dans le domaine sociétal se heurtent à des obstacles qui deviennent de plus en plus difficiles à surmonter. La plupart des gens voient que nous sommes parvenus à un point de blocage du fonctionnement des institutions. Mais nous constatons une impuissance à débloquer cette situation, quelques soient les personnes qui se trouvent à la tête de l’exécutif.

La constitution française et la forme de gouvernance sont conçues de telle façon que les transformations doivent être impulsées depuis le haut.

Or tout ce qui est nouveau jaillit sur le terrain, à partir des impulsions et des projets de ceux qui font. Il suffit de regarder ce qui se passe au sein de la société civile pour le constater. Les initiatives nouvelles foisonnent, mais ne peuvent se développer qu’en se heurtant à l’inertie ou même à l’opposition des institutions. C’est ainsi que les « faizeux » s’opposent aux « dizeux », pour reprendre l’expression d’Alexandre Jardin.

Il s’agit d’un problème systémique qui ne sera pas résolu tant que l’on ne se décidera pas à transférer le pouvoir exécutif aux « faizeux ». Mais un tel transfert ne se décrète pas. Il ne peut non plus advenir à la suite d’un Grand Soir auquel plus grand monde ne croit. Il ne se fera que par un processus évolutif, au fur et à mesure que des citoyens, à titre individuel ou regroupés en organisation de la société civile, assumeront les tâches dévolues au pouvoir exécutif actuel.

C’est par les initiatives de la société civile que la transformation se réalisera. Mais pour que cela puisse se faire, il faut, au niveau constitutionnel, une loi introduisant le principe d’expérimentation sociétale. Cette loi devrait porter sur quatre domaines :

1.       Des services publics de la société civile

Une expérimentation sociétale ne relève pas des intérêts privés. Elle touche à ce qui est d’intérêt général et sociétal. La loi devrait établir une procédure qui permettra de définir les domaines ouverts à cette expérimentation. Ceux-ci apparaîtront alors comme une nouvelle forme de services publics initiés et administrés par la société civile.

Pour ce faire, nous avons besoin d’une définition claire, domaine par domaine, de ce qu’est un service public. Le fait de dire qu’un service public est un service réalisé par l’État est très insuffisant. Car nous n’avons même pas une notion consensuelle de ce qu’est l’État. Dans chaque cas, nous devrions savoir en quoi consiste le service public ; par exemple pour l’éducation, la santé, la monnaie, les infrastructures, l’énergie, les télécommunications, la police, l’armée, etc. Puis, nous devrions regarder quels sont ceux qui ont besoin d’une organisation unique et centrale et ceux pour lesquels la diversité est souhaitable, voire nécessaire ou même indispensable au bon fonctionnement de la société. Ceux-ci sont ceux que j’appelle les services publics de la société civile, en ce sens qu’ils peuvent être impulsés, de façons diverses, par des organisations non gouvernementales, tout en se conformant à des règles précises, selon des cahiers des charges, et avec des outils d’évaluations.

2.       Un droit à l’expérimentation

Il s’agirait d’établir une procédure permettant que, dans un cadre défini, des citoyens dérogent aux habitudes, aux pratiques gouvernementales et administratives, ou même à certaines lois françaises ou à des directives européennes, dans le but de permettre l’innovation sociétale. Le cadre devrait préciser les conditions à réunir, les limites et la durée de l’expérimentation, ainsi que les méthodes d’évaluations. Cette loi devrait également déterminer comment l’évaluation positive d’une expérimentation conduira à une redéfinition de la législation s’appliquant au domaine concerné et comment l’initiative pourra acquérir, par exemple, un nouveau statut de service public de la société civile.

3.       Un Office d’Expérimentation Sociétale

Son rôle consisterait à faciliter la reconnaissance des projets, l’attribution du statut expérimental et l’organisation de leur suivi. Cet office serait indépendant du pouvoir exécutif. Il serait géré par des organisations non gouvernementales. Dans sa forme et son organisation, il procéderait déjà de ce qu’il est censé aider à mettre en place. Il serait une première réalisation d’un service public de la société civile.

L’Office d’Expérimentation Sociétale serait une interface indépendante entre le pouvoir exécutif et les citoyens.

4.       Un Fond de Financement de l’Expérimentation Sociétale

Dans le domaine de la chose publique, accorder un droit, sans donner les moyens nécessaires à sa réalisation revient à limiter, voire empêcher sa concrétisation effective. Reconnaitre un droit à l’expérimentation sociétale implique donc d’organiser l’attribution de fonds à la réalisation des projets expérimentaux.

S’agirait-il de fonds publics ? Pour les projets qui n’ont pas un caractère privé et qui sont d’intérêt public, un financement public serait dans l’ordre des choses. Mais il serait sain que la société civile s’implique également, jusque dans le financement. On pourrait pratiquer un système de ce que les américains appellent les matching funds  (financement en contrepartie): pour chaque Euro apporté par la société civile, l’État verserait un Euro. Ainsi les porteurs de projets devront montrer que ce qu’ils veulent faire rencontre un écho et est perçu comme nécessaire par un groupe de citoyens.

J’ai ainsi esquissé ce que pourrait être une forme évolutive de transformation de la société, à partir des impulsions citoyennes. En y réfléchissant bien, on se rendra compte que ce qui vient d’être décrit procède d’un mouvement qui est en sens opposé à celui de la démocratie participative, laquelle consiste à participer à la continuation du pouvoir central. La Démocratie Évolutive va dans l’autre sens. La chose publique est remise, peu à peu, entre les mains du public, c'est-à-dire des organisations d’acteurs de la société civile qui veulent servir des intérêts publics et non privés.

La superstructure étatique a montré qu’elle est un carcan. Ou, si l’on veut, elle est comparable à des échafaudages entourant une maison. Ils servent le temps de la construction. Personne ne dira que les échafaudages sont nécessaires pour tenir l’édifice et pour organiser la vie qui va s’y dérouler. Une autre dynamique doit prendre la place de celle qui a prévalu dans la phase de construction. La vie doit s’installer dans la maison Démocratie. Nous devons donc retirer les échafaudages. Ils ont permis de construire la république formelle, mais ils sont devenus mortifères. Alors la vie reviendra. Non pas en une seule fois, mais à mesure que les citoyens eux-mêmes décideront de prendre la responsabilité de créer et d’administrer de nouvelles formes sociales. Il appartient à la société civile de générer, de façon évolutive, sa démocratie.

11 janvier 2017

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1      Dans mon livre Démocratie Évolutive, je présente les principes d’une nouvelle forme de service public de l’éducation, avec ce que j’appelle les Écoles de la Société Civile. Dans Dépolluer l’économie on trouvera des propositions pour un service public de la monnaie administré par la société civile. Plus d’infos sur le site www.democratie-evolutive.fr.