
Selon Peter Brabeck, le monde pourrait faire face à la pire crise de l'alimentation depuis 2008 ici
Doit-on redouter une nouvelle crise alimentaire mondiale? ici  
Le suicide des agriculteurs gangrène les campagnes.
 Beaucoup d'agriculteurs ne peuvent plus faire face aux problèmes financiers. Le temps de plus en plus long accordé au travail et au remboursement des crédits ne permet plus celui indispensable à la réorganisation sociale de l'économie alimentaire. lire la suite 
 
 Cette réorganisation concerne une agriculture paysanne , un maraîchage, une organisation des filières de transformation plus proches des êtres humains moins coûteuse:
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en 	pesticides engrais 
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en 	 carburants énergies 
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en 	eau 
 Cet investissement pour une réorganisation des économies de nos territoires ne devient-il pas  indispensable ?
L' information concernant la misère sociale de nos campagnes et de ses agriculteurs, donnée par la MSA remet totalement  en cause la philosophie triomphante de l'orientation de la grande agriculture expansive lancée dans les années 60 à grands coups de subventions , puisqu'elle continue à détruire les agriculteurs qu'elle était sensée avantager . Cette information n'exclue aucun département de nos territoires de France à laquelle  s' ajoute l'information des très faibles retraites d'agriculteurs de plus en plus nombreux avec à faire face en plus à l'augmentation des cours mondiaux alimentaires. La question de la production alimentaire devient une urgence dans le contexte social  et  économique vers un autre monde possible plutôt que la réinsertion dans un même système matérialiste continuant sa  spéculation et le développement des inégalités.
 Ce système favorisant  la production des machines de la chaîne alimentaire , leurs consommations d'énergie pour enrichir les hauts dirigeants et leurs valets élus , avant de mieux nourrir les êtres humains n'est plus le modèle à favoriser . Ce système porte en germes les crises à venir et par voie de  conséquence les catastrophes s'ajoutant  à toutes les composantes de la société des consommateurs, aux artisans et producteurs de la vie sociale et économique de base.
 Cependant, la MSA seule avec l'Etat , ne résoudra  pas ce problème de Société , car les acteurs de la vie économique , écologique et sociale; les associations de veille et de défense contre la dictature du système libéral mondial détruisant toutes les classes et  corporations professionnelles les unes après les autres s'accélère . La MSA doit donc travailler avec toutes ces associations de la Société Civile qui anticipent depuis de nombreuses années à mettre en garde les catastrophes tout en  proposant des plans globaux de réorganisation.
 Cette réorganisation nationale  devient urgente,  la fracture sociale étant une conséquence de l'économie spéculative financière industrielle mondiale . Cette économie libérale basée sur la guerre économique est devenue le gaspi mondialisé  prôné depuis de longues années: la compétition coûte que coûte étant la seule voie possible .  Aujourd'hui, nous constatons bien le piège dans lequel la France entière se trouve enfermée ; cette guerre  continue ses ravages économiques, écologiques ,  sociaux en commençant à se rapprocher mais elle  touche déjà   nos territoires et nos familles.   Un projet de réorganisation national s'appuyant sur les territoires leurs compétences et savoirs faire civils diversifiés est indispensable.
 La production alimentaire de la semence jusqu'au recyclage devient aujourd'hui une réflexion sociale pour une production et une consommation  de plus en plus locales concernant  tous les êtres humains :producteurs, intermédiaires , nouveaux médias libres ,   petits producteurs et amateurs  de méthodes nouvelles comme la permaculture et la culture en biodiversité .
 C'est ce que propose l'Economie Sociale et Solidaire en développant des réseaux en milieu rural . Cette action  permet de donner au projet politique ayant proposé de combattre les  fractures sociales avec  comme d'habitude, des promesses non tenues ( voir le thème de la campagne du candidat Chirac en 1995 http://www.actuchomage.org/200703122584/La-revue-de-presse/La-fracture-sociale-de-Chirac-une-plaie-ouverte.html ) de passer à une  action de la Société Civile   de tous les territoires .
 Cette action réflexion des territoires remontera  au gouvernement une direction sociale et économique donnant
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des 	moyens publics et privés ( même modestes ) aux associations 	bénévoles travaillant dans l'orientation des biens communs de la 	souveraineté alimentaire afin de mieux répondre  aux  crises, et 	aux dettes publiques engendrées par des gestions inadaptées mais 	continuant cependant à être soutenues par manque de créativité 	politique civile des chefs de l'Etat. 
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en 	faisant face à  la cause même des crises, venant d'une direction 	directe des intérêts des spéculateurs de la grande bouffe 	industrielle. 
 Cette réorientation sera  profitable pour tous en limitant le crédit et  le remboursement de la  dette publique s'aggravant sans cesse  ( sauf pour les spéculateurs) .  L'argent crédit destiné au   matérialisme alimentaire: système gaspi de production que les consommateurs ne veulent plus sera limité voire arrêté. Il  n'aura donc pas à se fixer dans des financements aussi gigantesques; causant tant de perturbation : dans la vie des agriculteurs qui ne peuvent plus faire face à cet endettement insensé , dans la gestion de la santé de nos concitoyens consommateurs et de l'environnement naturel, c'est à dire pour  un bénéfice constant de la grande majorité de nos concitoyens et de leur avenir sociale et économique.
 
Voici plusieurs décennies que nous en parlons  . La crise alimentaire dans le monde  deviendrait-elle enfin le sujet d'une société  nouvelle ? 
Il y aura toujours de nombreux points de vue de commentateurs ( payés par quelle organisation publicitaire ?) qui s'entrechoqueront  pour nous informer de notre situation alimentaire. Quand cette grande catastrophe risque-t-elle  de nous  toucher directement: individuellement , en France ou en Europe , dans les prochaines minutes ou dans combien d'années?  Mais l'important n'est- il pas de se donner le plus tôt possible, les moyens collectifs de passer à l'action avec ceux qui ont déjà repensé comment  mettre en urgence des relocalisations sociales de production de souveraineté alimentaire?
Avec ceux qui mettent en garde depuis plusieurs décennies " Nous allons vers une pénurie alimentaire" contrairement à ceux qui disent partageons l'abondance sans nous préciser laquelle?
 Certains d'entre  nous se souviennent encore de  cette phrase  " Ce n'est pas en repoussant au lendemain  la catastrophe que l'on pourrait avoir le jour même que nous   l'éviterons " Faut-il en rire ou en pleurer?  Autre sujet cher à Raymond Devos un comique  plein de bon sens. 
Les grandes visions et profits industriels à vouloir toujours plus de pouvoir sur la matérialisation de la nourriture de l'agriculture en passant par le transport , la conservation , l'irradiation jusqu'à sa gigantesque distribution ne sont-elles pas les premières causes de cette situation engendrant catastrophes sur catastrophes ?  En ne  lâchant jamais  prise sur l'allongement constant de cette chaîne industrielle  ,  les profits industriels ne sont-ils pas responsables  de  la fracture sociale et économique alimentaire, du chômage et de la misère ,  de l'augmentation des coûts et des famines qui en résultent ? N'est-ce pas par cette  chaîne interminable que les spéculateurs sur les cours alimentaires s'infiltrent et peuvent agir en toute liberté ? Des intérêts manipulateurs n'ont-ils pas pousser à construire  cette chaîne "libérale "? Le système libéral de la grande bouffe industrielle n'est il pas devenu la plus grande dictature sournoise  jamais développée? Ne tolérant d' autre production que celle imposée  à tous, comme l'unique vérité avançant tranquillement  par son système de fonctionnement ridicule mais vénéré par une grande partie de décideurs et de consommateurs qui peuvent  encore se l'offrir sans effort, comme par magie  ?
Combien de tonnes de production alimentaire voyagent dans  la chaîne matérielle de la production à la distribution sur les autoroutes , sont emprisonnées dans les congélateurs et les réfrigérateurs ? Parler de  circuits courts est une bonne chose; en faire une priorité politique nationale en est une autre.
L'alimentation touche avant tout, les  besoins essentiels de chaque être humain. Ne doit-elle pas être gérée par des groupements de citoyens proches des cultures qu'elles soient de maraîchages ou agricoles? Ces groupements locaux ne doivent-ils pas reprendre en mains le développement de la production alimentaire et l'organiser de manière à éviter tous ces longs voyages  spéculatifs effondrant  les économies nationales  et du même coup  la légitimité des Etats.
Dans ce cas,  les territoires ne doivent-ils pas, à partir des acteurs engagés , repenser l'économie et la démocratie locales? Les décideurs de l'Etat et les nombreux élus dépendants de cette tête  , prouvent depuis des décennies qu'ils sont incapables seuls, de  remettre en cause la constitution donnant à l'Etat le pouvoir de penser pour nos besoins d'Existence ?  Redonner aux  projets le pouvoir de réorganiser  cette chaîne coûteuse en énergie et en fractures sociales ,  est la  priorité pour modifier le fonctionnement actuel de ce gaspillage alimentaire et social . Combien d'individus ont des intérêts personnels dans cette spéculation matérielle de la nourriture s'exprimant dans la pyramide d'Etat de sa tête jusqu'à nos  territoires? Avec en surplus toutes les entreprises privées qui profitent des paquetages et autres emballages publicitaires?
Le sauvetage des Etats ne passe-t-il pas par les groupements d'Economie Sociale et Solidaire locaux de nos territoires ? Ces groupements d'ESS en reconstruisant en permanence : le lien social volatisé "d'économies de consommation irresponsable " répondent aux besoins essentiels de travail social sur l'implication citoyenne des consommateurs. Des filières courtes pratiques pour une souveraineté alimentaire sont des chantiers à rebâtir , avec les groupes d'ESS recréant en permanence les liens entre les villes et les ruralités . Sauver l'Etat malgré lui est indispensable pour conserver la démocratie dans notre pays et les autres .  Le pouvoir archaïque figé par des penseurs déconnectés de la pratique est nécessaire à transformer dès aujourd'hui ,  pour la régulation démocratique pratique entre les territoires.  Sans attendre la grande catastrophe que l'on aurait pû éviter. Une nouvelle constitution ne peut donc pas être repensée sans les groupes d'ESS locaux et sans les projets pratiques d'Existence qu'ils portent et qui sont nécessaires pour les nouveaux biens communs. 
Sans projet d'Existence porté par les territoires : le système spéculatif industriel financier reste . L'antisarkozysme n'est pas ce projet,  il prouve seulement que seules les têtes ont changer à l'élection présidentielle  et ses têtes ne peuvent décider sans les groupes locaux d'ESS pour la souveraineté alimentaire de nos territoires.
René Chaboy cuisinier.  J'ai fondé dès les années 80 des magasins de ventes et de plats cuisinés BIO . Après avoir constaté que la belle image de la  BIO avait été récupérée sans avoir pû changer le fonctionnement spéculatif du système de fonctionnement social et économique alimentaire, je me consacre au développement de la production alimentaire en biodiversité locale.  De la semence jusqu'au recyclage, en impulsant des réseaux d'ESS et l'accompagnement de micro-entreprises en reliant   villes et ruralités sur la souveraineté alimentaire libérée des pouvoirs industriels financiers spéculatifs  mondialisés:  sont les bases sociales et économiques pour un autre monde possible et indispensable . Vous pouvez vous relier au projet
Ateliers d'ESS inter-territoires 2013 pour la souveraineté alimentaire 
http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=295:rencontre-dess-inter-territoires-en-quercy-rouergue-pour-2013-&catid=13:agenda&Itemid=59
		
					
			
	
	
 
	
		  
  
 
La  décision du Conseil Constitutionnel de reconnaître qu’une loi organique  est suffisante pour inscrire la fameuse règle d’or sur l’équilibre  budgétaire dans nos pratiques institutionnelles semble faire la une des  commentaires. Une majorité simple suffira au Parlement pour enfermer la France dans l'austérité sans fin 
Appel           aux élus , défendons la démocratie !
L'association           pour une constituante propose de mettre à la disposition de           tous           une lettre argumentée en direction des parlementaires pour           qu’ils           refusent de ratifier le TSCG.
Modèle de lettre : Objet:Aux élus du peuple. Défendons la démocratie
Mesdames ,  Messieurs , Sénateurs et Députés  , 
Je vous remercie  de prendre connaissance du communiqué du président de l'association "Pour une Constituante", André Bellon, l'un de vos anciens collègues de l'Assemblée.
ci-joint la  lettre d'accompagnement  http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article570
Sachez que nous sommes nombreux à partager son analyse, nous serions très mécontents  si vous votiez ces nouveaux traités . Une fois de plus, cet acte élargirait la fracture entre les élus , les acteurs de la vie sociale-économique-culturelle et le peuple.
Ce vote au contraire d'apporter des solutions pour l'avenir de nos territoires ne permettrait  pas les émergences  innovantes  sociales, économiques et culturelles .
Merci Mesdames , Messieurs, Sénateurs et Députés   pour votre respect de la démocratie.
 Recevez mes cordiales salutations
 René Chaboy ,
membre de l'association pour une constituante
correspondant des Cercles de Réflexion et d'Accompagnement à la Commune
de l'Observatoire des Pratiques de Développement Local et Mondial
et  la mise en place d'ateliers de développement de l'Economie Sociale Solidaire en milieu rural pour la souveraineté alimentaire
 
Les contacts avec les députés et sénateurs de votre région 
Pour l'Assemblée Nationale : 
A l'attention de "nom du député"
Assemblée Nationale
126 rue de l'Université
75355 Paris O7 SP
La liste actualisée des députés (mandat en cours) :
http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/departements.asp?legislature=14 
La carte des circonscriptions électorales :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/qui/circonscriptions/
Liste des députés par ordre alphabétique :
 http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/liste_alpha.asp?legislature=13 
 
 Pour le Sénat :
A l'attention de "nom du sénateur"
15, rue de Vaugirard
75291 Paris Cedex 06
La liste des sénateurs par département :
http://www.senat.fr/senateurs/sencir.html
La liste des sénateurs par ordre alphabétique :
http://www.senat.fr/senateurs/senatl.html
N'hésitez pas à préciser, sur l'enveloppe, le motif "Personnel".
 
Voir les informations complémentaires 
LE               RÔLE DE L’ÉTAT ET SON ÉVOLUTION
Par             Anicet Le Pors, ancien ministre communiste, Conseiller             d’État             honoraire (Institut d’histoire de la CGT – 5 avril 2012). 
Résumé 
Anicet             Le Pors, dans ce texte, dénonce ceux qui veulent « gommer             ces             singularités » de la France « pour mettre l’État de             ce pays aux normes de l’Union européenne ». Il fait sienne             la position du philosophe Marcel Gauchet pour qui « le             programme initial du sarkozysme, c’est un programme de             banalisation             de la France ». C’est contre cette déstructuration de la             France que se dresse Anicet Le Pors.
Dans             la première partie de son texte, il analyse le passage de la             IIIe à             la IVe République, et les constitutions de la IVe et de la             Ve             République. Sur la IVe République, il se démarque de l’idée             largement répandue – notamment par ceux qui voulaient             imposer le             régime autoritaire de la Ve République – du caractère             intrinsèquement néfaste de la constitution de la IVe             République             qui comprenait en particulier la proportionnelle aux             élections             législatives. Anicet Le Pors préfère le régime parlementaire             au             régime présidentiel. Pour lui les arguments selon lesquels             cela             aurait pour conséquence « de faire entrer le Front national             au             Parlement, ou bien que la priorité est la constitution d’une             majorité forte plutôt que la fidèle représentation du peuple             ne             sauraient y faire obstacle. C’est au débat politique et non             à la             technique électorale de faire les majorités, de définir la             voie à             suivre et d’exprimer par la loi la volonté générale ». Il             dénonce évidemment la dérive bonapartiste du régime             autocratique             de la Ve République.
Dans             la seconde partie de son texte, Anicet Le Pors mène une             réflexion             sur l’établissement de ce qu’il appelle une « démocratie             institutionnelle ». Il se prononce, à ce propos, contre             l’idée             d’une VIe République. Pour lui, l’invocation de ce slogan             permet             de faire l’impasse sur les questions de fond et de ne rien             dire du             contenu. Il range dans cette même catégorie l’idée d’une             « constituante » qui est, elle aussi, une « facilité ».             Anicet Le Pors lance alors « des questions à débattre ».             Il les regroupe en six catégories : la souveraineté, la             démocratie directe, la loi, l’exécutif, l’État de droit,             l’État et le citoyen.
On             lira avec intérêt les 5 annexes qui accompagnent ce texte.
 
Sommaire
 
I.- DEPUIS LA           DEUXIÈME GUERRE MONDIALE : UNE HISTOIRE TOURMENTÉE ENTRE           RATIONALITÉ ET EMPIRISME
 1.1.-           La Constitution de la IVème République : rationnelle mais pas           raisonnable ?
Histoire
Contenu
Évolution
 
1.2.- La           Constitution           de la Vème République : du parlementarisme rationalisé à la           dérive bonapartiste
Histoire
Contenu
Évolution
 
II.- DES           ENSEIGNEMENTS SUR LE RÔLE DE L’ÉTAT POUR L’ÉTABLISSEMENT D’UNE           DÉMOCRATIE
INSTITUTIONNELLE
 
2.1.- Le contexte
La             décomposition             sociale
La             banalisation             sarkozyste
Une VIème             République ?
 
2.2.- Des           questions à           débattre
La             souveraineté
La démocratie             directe
La loi
L’exécutif
L’État de             droit
L’État et le             citoyen
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ANNEXE I : Les constitutions de la France 
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ANNEXE II : Modifications de la constitution du 4               octobre 1958 
- 
ANNEXE III : Modifications de la loi               constitutionnelle du 23 juillet 2008 
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ANNEXE IV : Les référendums nationaux en France               depuis 1793 
- 
ANNEXE V : Sur               le livre de Arnaud MONTEBOURG et Bastien FRANCOIS LA CONSTITUTION                 DE LA VIe RÉPUBLIQUE (Odile Jacob,               2005) 
 
pour accéder           au texte complet : http://anicetlepors.blog.lemonde.fr/2012/04/05/le-role-de-letat-et-son-evolution/
 Crise : l'été de tous les dangers
Pétition           pour la Non ratification du TSCG (traité sur la stabilité, la           coopération, la gouvernance) 
Pour:Assemblée nationale; Premier           Ministre; Président de la République
«           Non à la règle d’or ! Non à la ratification du nouveau traité           européen ! ».
http://www.petitionpublique.fr/?pi=TSCG2012
 La  décision du Conseil Constitutionnel de reconnaitre qu’une loi organique  est suffisante pour inscrire la fameuse règle d’or sur l’équilibre  budgétaire dans nos pratiques institutionnelles semble faire la une des  commentaires.
C’est ainsi qu’une astuce politique permet de  valider un coup d’État en prenant apparement position sur une virgule  institutionnelle. Car la question n’est pas de savoir si le Parlement  peut décider de l’équilibre budgétaire, mais si les parlements nationaux  sont dessaisis de leur souveraineté en la matière.
-          La décision du Conseil Constitutionnel, présentée comme  anodine (on renforce un peu ce qui existe déjà), permet de faire silence  sur deux textes (le MES et le TSCG) qui vont au-delà de tout ce qu’on a  déjà connu, au niveau européen, en matière d’abandon de souveraineté,  de recul démocratique et d’opacité ( Voir http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article525 ). Le Conseil, théoriquement garant des principes démocratiques et de  la souveraineté populaire, ne voit une fois de plus aucun problème face à  leur abandon. Il faut dire que sa composition, hautement politique,  peut expliquer ses aveuglements.
 
 -          Les traités MES et  TSCG remettent en cause le Traité fondateur de l’Union européenne qui  stipule en son article 136, §6, alinéa 3, qu’une décision prise sous le  régime de la procédure simplifiée «  ne peut pas accroître les  compétences attribuées à l’Union dans les traités.  ». En ne se posant  que la seule question de savoir quelle est la méthode de ratification et  non la légitimité de la ratification, le Conseil évacue ces questions  avec commodité.
 
 -          Mine de rien, la décision légitime  l’idée que la dette est cause des problèmes économiques et sociaux dont  souffre notre pays, comme d’ailleurs la plupart des autres États membres  de l’Union européenne et officialise un théorie économique absurde et  mortifère qui prend l’effet pour la cause.
 
 La volonté une fois de plus affirmée de détruire la démocratie doit être combattue avec la plus grande vigueur (voir http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article570 ). Nous appelons les parlementaires à défendre les mandats dont ils ne  détiennent la légitimité que par la volonté des citoyens et à rejeter le  traité TSCG qui va leur être soumis.
 
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 Association pour une Constituante, 13 rue du Pré Saint Gervais 7501Paris,
 
 www.pouruneconstituante.fr,
 
 
 
Un véritable Coup d’État se prépare le 21 février - ASSOCIATION POUR UNE CONSTITUANTE
www.pouruneconstituante.fr
Pour  rappel : TUE : traité sur l’Union européenne, première partie du traité  de Lisbonne TFUE : traité sur le fonctionnement de l’Union européenne,  (...)
Une majorité simple suffira au Parlement pour enfermer la France dans l'austérité sans fin
Attac France , Paris le 10 Août 2012
 Le Conseil constitutionnel vient de  rendre son avis. La ratification du pacte budgétaire et de la règle d'or  qui l'accompagne ne nécessitera pas de changement de la Constitution.
La ratification de ce traité engage la  France à un équilibre budgétaire perpétuel, au détriment des politiques  et des investissements publics. Avec la menace de sanctions européennes  automatiques si une majorité décidait une autre politique. Mais le  Conseil constitutionnel a jugé, en dépit de l'évidence, que ce traité  n'impliquait pas d'abandons supplémentaires de souveraineté du Parlement  français.
 
Pourtant le Pacte budgétaire introduit  un tel renforcement du pouvoir des instances européennes - Commission,  Conseil et Cour de justice  -,  au service d'une radicalisation des  politiques néolibérales, qu'il devrait sans aucun doute imposer un vaste  débat démocratique et une consultation populaire.
Avant  son élection François Hollande s'était engagé à une renégociation. Il  lui aura suffi d'un pseudo-"pacte de croissance" qui n'équilibre en rien  l'austérité massivement mise en œuvre en Europe pour abandonner cet  engagement. Au moment où l'Union européenne s'enfonce dans une  dangereuse récession, cette décision marque la victoire des fanatiques  de l'équilibre budgétaire au détriment de toute perspective de  transformation sociale et de transition  écologique.
Nous refusons que l'austérité soit la  ligne de conduite des politiques gouvernementales pour les décennies qui  viennent. Au moment où les licenciements se multiplient, où le chômage  et la pauvreté augmentent, c'est une autre politique qui est nécessaire  en France comme en Europe : solidarité, partage du travail et des  richesses, politiques de justice et de convergence sociales et fiscales,  plans massifs d'investissements publics pour la transition  énergétique...
Si la  France bascule à son tour dans le délire austéritaire, comme le  recommandent la Commission européenne et la Cour des Comptes, c'est le  peuple français qui en paiera le prix, et au-delà tous les peuples d'une  Europe prise dans une logique dévastatrice.
Dans les semaines qui viennent Attac  contribuera, avec toutes les forces démocratiques qui refusent un tel  coup de force, à faire monter la pression sociale sur les parlementaires  pour faire respecter la démocratie : il faut refuser le pacte  budgétaire, il faut un véritable débat démocratique et un référendum. Le  Parlement français doit rouvrir et non pas clore le débat européen.
 
 
Période de vacances , période défavorable pour l'évolution de la démocratie, réaction de veille citoyenne 
Lettre ouverte d'un membre du Parti Socialiste au président de la République Française 
www.agoravox.fr
J'ai cru en vous, je vous ai parlé (Université d'été 2011), j'ai rencontré un homme abordable, affable, normal (tout le (...)
10/08 Une loi organique suffit pour ratifier le texte, qui prévoit une règle d’or d’équilibre des finances publiques, estime le Conseil constitutionnel. Une bonne nouvelle pour François Hollande dont le camp est divisé.
http://www.euractiv.fr/?utm_source=Newsletters&utm_campaign=a010cd6dcd-quotidienne&utm_medium=email
Mécanisme européen de stabilité (MES). Mon courrier et les réponses
J'ai récemment mis en ligne un long article sur le Mécanisme européen de stabilité (MES). J'avais envoyé à tous les déutés français un courrier demandant leur position sur ce sujet.
Madame, Monsieur, Le MES, vous connaissez?!
http://colibrinfo.blog4ever.com/blog/lire-article-636480-6271256-mecanisme_europeen_de_stabilite__mes___mon_courrie.html
Vous doutez encore que le       système financier spéculatif et vos "dirigeants politiques "  soient capables de ne pas vous       aimer? 
 Ce livre vous aidera .....
Même             les beaufs en robe noire dansent avec le diable -Naïveté et             mensonges sont les deux mamelles de la France... Jean-Pierre               Joseph (roman :         Ed. Louise         Courteau)
 Une nuit Karl,           avocat depuis 35 ans à Grenoble, s'endort à une terrasse de           bar           déserte, et rêve qu'il est abordé par une femme tant étrange           qu'envoûtante, qui l'emmène dans une machine à voyager dans le           temps et l'espace, au dessus des palais de Justice de France,           le           conduisant même jusque dans les Caraïbes, afin de lui montrer           comment le diable a réussi à faire en sorte que le système           judiciaire soit l'instrument de la destruction de la planète           et de           l'asservissement de l'humanité, sciant ainsi avec une grande           rigueur           et une grande compétence, la branche sur laquelle juges et           avocats           sont assis...
Karl, qui, tout           au           long de sa carrière, a milité pour la défense de           l'environnement           et de l'égalité sociale, réalise alors que cette femme d'une           beauté fascinante, n'est autre que l'envoyée du diable, venue           pour           lui signifier l'imminence de la victoire de l'ombre, et lui           imposer           une sorte de marche triomphale anticipée :
-Les grands           fléaux           de l'humanité sont désormais organisés par ceux qui,           hypocritement, prétendent les combattre,
-les           populations           tendent à n'être constituées que, soit de salariés-esclaves de           la           grande distribution, soit de chômeurs SDF,
-les           indépendants           (agriculteurs, commerçants, etc...) sont condamnés à           disparaître,           tout cela avec l'aimable collaboration du système judiciaire.
 
Face à ce           constat,           KARL est au bord du désespoir.
Soudain, il se           souvient qu'un ami lui avait expliqué que depuis peu,           l'humanité           avait retrouvé la possibilité d'activer le moyen de faire           échec au           projet satanique, déjà bien avancé.
Mais il faut           faire           vite...
http://avocats.fr/space/jean-pierre.joseph/content/meme-les-beaufs-en-robe-noire-dansent-avec-le-diable--roman---ed--louise-courteau-_E98E4C1B-C3E4-4E59-B40D-F07881927E38
http://www.decitre.fr/livres/meme-les-beaufs-en-robe-noire-dansent-avec-le-diable-9782892393361.html
Au Temps           des catastrophes - Résister à la barbarie qui vient
Ecouter           l'auteur Isabelle Stengers : une scientifique philosophe           engagée           face au pouvoir de la dictature des lobbies industriels           spéculatifs           ( Monsanto et cie....)
http://www.franceinter.fr/emission-tout-compte-fait-isabelle-stengers