Patrimoine et tourisme
Le patrimoine vivant est indispensable : il est constitué des biens communs et de leur gestion.
Qu’est ce qu’un bien commun ? Rechercher sur le site et sur le net
L’eau est le premier bien commun et besoin essentiel à la vie . En période de sécheresse (donc de manque comme c’est le cas actuellement ) nous comprenons mieux la valeur de l’indispensable . Lorsque nous observons un monument comme le Pont du Gard nous pouvons oublier que sa fonction prioritaire était de transporter l’eau dans la ville de Nîmes tout en restant contemplatif devant l’ampleur du monument . Toute la fonctionnalité a cependant aujourd’hui disparu . Voir L’aqueduc : 5 siècles d'eau courante pour la ville de Nîmes cliquer ici
La conservation du patrimoine ne devrait pas oublier les biens communs car restaurer les monuments sans prendre en compte la gestion des besoins essentiels et prioritaires d’aujourd’hui serait oublier une vision sociale et écologique du patrimoine indispensable dans l’ économie réelle durable et globale . Dans le passé ce que nous appelons patrimoine aujourd'hui avait une fonction , une Abbaye par exemple était un bâtiment qui servait une organisation qui gérait la culture alimentaire du lieu . Commençons par créer des emplois et des solutions pour que les habitants puissent commencer à se nourrir convenablement et le financement du patrimoine sera possible si celui-ci ne sert pas qu'à subventionner en priorité des vestiges du passé qui ne sert plus globalement la vie de nos concitoyens . N'oublions pas que les monuments vestiges du passé ( celui des civilisations disparues que les archélogues retouvent partout sur Planète ) ont un point commun , ils sont les témoins de la mémoire d'un système qui avait oublié le social et l'écologie , ces civilisations n'étaient gérées que par des groupuscules de pouvoir .....La mémoire du passé a besoin de nous rappeler et de nous enseigner cette leçon pour que l'aménagement d'un territoire durable devienne celui des citoyens c'est à dire celui de la société civile, si nous voulons éviter de disparaître avant les monuments ....et avant d'en construire de nouveaux plus adaptés à la coopération fraternelle ....
Tourisme de masse : cette pollution qu’on ne peut plus ignorer – #Datagueule
Par Mr Mondialisation
« Ce que les touristes photographient d’une main, ils l’empoisonnent de l’autre » : dans « Tourisme : Tristes tropismes », Datatagueule ne mâche pas ses mots. Et nous rappelle que la « mise en tourisme du monde » est en train de littéralement détruire notre planète, surtout ceux qui y vivent, tout en transformant les cultures locales les plus populaires en spectacles commerciaux sur mesure.
Difficile de le nier, l’industrie du tourisme est florissante d’un point de vue économique. Selon le dernier rapport du Conseil mondial pour le voyage et le tourisme (World Travel and Tourism Council, octobre 2018), 3,2 % du produit intérieur brut mondial est directement généré par le tourisme seul, un chiffre en augmentation constante. Le secteur serait même lié à un emploi sur 10 dans le monde.
Et ce n’est pas fini : selon l’Organisation mondiale du tourisme, le tourisme international gagnait 7 % de croissance sur les quatre premiers mois de 2018 par rapport à la même période en 2017. Le tourisme de masse est donc à son apogée. Certains secteurs semblent moins touchés par la crise. Pour certaines villes, le tourisme est devenu un élément essentiel de leur développement et survie économique. Activité humaine basée sur le déplacement et donc l’accessibilité énergétique, le secteur ne bat pas ces records sans conséquences… voir plus
Malgré les articles diffusés sur les réseaux sociaux constatant les dégâts provoqués par un tourisme non responsable , un projet sur l’Occitanie est en cours
Lettre à Carole Delga: votre paradis touristique contribue à l’enfer climatique
Blog Médiapart
« Nous ne voulons pas être les têtes de gondoles d’une politique climaticide » déclare un ensemble de citoyens dans une lettre ouverte à la Présidente de leur région, Occcitanie. Face à l'ambition de la région de devenir une destination internationale du tourisme, les habitants refusent la « mise en tourisme de leurs lieux de vie » au mépris de toute considération écologique.
Lettre ouverte à Carole Delga, présidente de la région Occitanie
Copie à :
Virginie Rozière, présidente du comité régional du tourisme Occitanie.
Louis Villaret, président du Réseau des Grands Sites de France.
Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire.
Chère présidente,
Voilà près de deux ans que vous battez la campagne avec ce mot d’ordre, très simple : « L’objectif pour la région Occitanie est de faire partie du Top 10 des destinations touristiques européennes ». Ainsi, pour que la région ait l’insigne honneur de figurer aux côtés des îles Canaries ou de la Croatie au palmarès des paradis touristiques, vous avez lancé un fonds de 100 millions d’euros en partenariat avec la Banque européenne d’investissement pour financer des infrastructures et soutenir l’initiative privée. Surtout, vous menez une ambitieuse politique de marketing territorial fondée sur la labellisation de 40 « Grands Sites Occitanie » aux intitulés poétiques : « Carcassonne et les cités du vertige », « Collioure en côte Vermeille », « Bastides et Gorges de l’Aveyron »…voir plus
La proposition de Jean-Pierre Cavalier prenons le problème à rebours: commençons par acter notre transition écologique en Occitanie avec ces 100 millions de subvention, et ensuite laissons venir les touristes-observateurs du monde entier pour voir comment on survit avec bonheur retrouvé dans ce monde en perdition... Peut-être nous ferons des émules!
Le respect de l’écologie et des habitants est développé par le tourisme responsable voir les informations
Pétition adressée à Carole Delga, présidente de la région Occitanie
Nous ne serons pas les têtes de gondoles d’une politique touristique climaticide
Par Collectif d'habitants d'Occitanie et d'ailleurs pour signer la pétition
Un loto pour sauver la planète la vie et les êtres humains-Un loto pour sauver la planète avant le patrimoine !
Par Alexandra
Pétition adressée à Française des jeux, citoyens français
Bonjour, après la tragédie de la cathédrale Notre-Dame qui a rassemblé une somme énorme en un temps record, voilà maintenant des pubs où l'on voit M. Stéphane Bern nous dire qu'il faut agir pour le patrimoine français.
Le patrimoine est certes important mais notre patrimoine c'est avant tout notre planète, la nature et si nous ne la préservons pas, nous n'aurons plus rien.
C'est pourquoi je propose aussi un loto, voire plusieurs pour la reforestation ou pour le nettoyage des océans, la pauvreté, et tous ces sujets dont on parle mais pour lesquels on ne fait rien. suite
Pollution en Méditerranée

Bateau pollueur de croisière
La Méditerranée : berceau des premiers échanges commerciaux et patrimoine d’une écologie marine devient le plus grand cimetière humain du monde sous la direction de l’exploitation du tourisme par les puissances financières . L'excellent documentaire de Arte révèle comment ce qui est vendu pour un développement nécessaire à tous devient l’affaire de quelques privilégiés venant d’ailleurs laissant aux locaux vivant toute l’année : ruine, misère , maladie …
Le prolongement de cette grande illusion est déjà en cours , le tourisme devient le grand thème de nombreux territoires . Les puissances financières ont cette capacité de vendre l’illusion : polluer , détruire et faire payer aux consommateurs-contribuables les taxes pour réparer les dégâts .
Des décideurs élus victimes de leurs ambitions liées à leurs carrières personnelles politiques deviennent complices de projets qui s’avèrent destructifs après avoir servi une minorité de privilégiés . Organiser des fêtes ou divertissements pour une petite minorité de privilégiés-inconscients « d’esprit novlangue » ne se fait pas sans asservir et ruiner les habitants locaux qui vivent toute l’année sur les lieux et ne sont pas entendus pour leurs besoins essentiels et prioritaires.
Lorsque nous cherchons à être éclairés ( voir les articles à la suite ) des tendances et projets du développement touristique par les grandes puissances financières nous pouvons présager qu’après le débarquement en Méditerranée l’invasion remontera dans nos territoires , car cette grande illusion destructive n’aura jamais de fin sans contre partie consistant à l’organisation d’une résistance citoyenne responsable.
Devise des puissances financières d’exploitation : détruire , ruiner et asservir , jamais nourrir….
Anticipons la Résistance organisée. Cette résistance commencera par la construction d’une coopération des bâtisseurs de liens …. : entre élus et citoyens responsables.
Les informations : un bien commun à développer .
La Méditerranée va-t-elle passer l'été ?
La Méditerranée va-t-elle bientôt devenir la plus grande mer morte du monde ? Alors qu'elle abrite 10 % de la biodiversité de la planète, de nombreux signaux attestent que cette mer semi-fermée se trouve au bord de l'épuisement. Cette enquête accablante recense les dommages engendrés par la course au profit sur l’écosystème de la Méditerranée.
La pression démographique accrue, le tourisme de masse et l’intensification du trafic des paquebots de croisière, le bétonnage et les installations industrielles affectent la qualité des eaux de la Méditerranée. Les riverains accumulent les maladies et les conséquences sociales se révèlent aussi dramatiques : tandis que promoteurs, agents touristiques ou édiles s'enrichissent en exploitant ses ressources ou en s'emparant du littoral, d'autres s'appauvrissent, à l'instar des artisans pêcheurs confrontés à une baisse inquiétante de leur activité. Quant à la faune marine, elle disparaît peu à peu des côtes et certaines espèces souffrent plus que d'autres, comme les sardines. Voir la suite
Sites naturels : l’urgence de réguler le tourisme de masse
Par Benjamin Hourticq (Reporterre)
La force d’attraction touristique de certains sites naturels peut devenir une menace pour les écosystèmes. Se pose la question de l’équilibre entre préservation de la biodiversité et liberté humaine de profiter de la nature.
• Marseille, correspondance
À seulement une vingtaine de minutes de transport du centre-ville de Marseille puis à une petite heure de marche, voilà la calanque de Sugiton. Des falaises calcaires blanches plongent dans une eau limpide, au bleu peint par les rayons du soleil. Un décor de nature sauvage, qui se métamorphose lorsque l’on atteint le fond de la calanque. « Y’a trop de monde », lâchent certains badauds, attirés jusqu’ici par la célébrité du lieu. Il n’y a plus une place sur la petite plage, il faut se serrer sur les rochers, éviter les mégots, papiers et plastiques qui traînent. Il sera difficile de faire la sieste. Peu confortable, mais bruyant, aussi. Les vacances voir plus
Causeur: L’horreur touristique
Par Daoud Boughezala
Un spectre enchante le monde : le tourisme. Arpenter la planète pour en tirer des selfies au risque de la dévaster est devenu un droit de l’homme. Pour apaiser nos consciences certains écolos imaginent réconcilier nature et tourisme en transformant une partie de nos campagnes en réserves naturelles payantes. De Versailles à la Lozère, rien ne nous sera épargné.
Le monde est à vous… hélas
Mais ne nous flagellons pas trop. Comme l’indique Elisabeth Lévy, « Que l’on ne croie pas que ce monstre enfanté par la démocratisation de la consommation serait l’apanage de l’Occident. De Pékin à Riyad, de Kuala Lumpur à La Havane, des fonctionnaires se creusent le citron pour rendre attractives, accessibles et rentables, en un mot pour « valoriser », les merveilles créées par le génie humain ou divin, désormais répertoriées en tant que sites » sans autre forme de respect pour l’environnement et le patrimoine. « Cependant, les affaires de gros sous n’expliquent pas à elles seules la tolérance dérogatoire dont bénéficie le touriste, quand le travailleur est désigné comme l’agent de la catastrophe climatique. C’est qu’à l’ère du low cost et d’internet, arpenter la planète est devenu un droit de l’homme, peut-être le seul qui soit aujourd’hui supérieur en dignité à celui de la planète elle-même. Le touriste a tous les droits, y compris celui de réclamer que, dans les cathédrales, les heures des messes soient adaptées pour ne pas trop le gêner », persifle notre directrice de la rédaction. Avec notre esprit sarcastique, nous vous avons donc concocté tout un dossier d’été autour du cauchemar des vacances, ce rêve que tant d’entre nous caressaient lorsqu’il était encore inaccessible aux masses. Voir plus
Victime de son succès, la nature en Corse étouffe sous le tourisme
Par Audrey Chauvet (Reporterre)
Trois millions de touristes visitent chaque année la Corse. Cette pression humaine nuit aux sites à l’écologie fragile, comme la réserve de Scandola ou les îles Lavezzi.
• Bastia (Haute-Corse), correspondance
Il a suffi de quelques lignes pour mettre le feu aux poudres : en décembre 2018, une étude du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) alertait sur la situation des balbuzards de la réserve de Scandola. Située sur la côte ouest de la Corse, cette réserve naturelle marine et terrestre abrite les oiseaux migrateurs pendant leur période de reproduction, du début du printemps à la mi-juillet. Une rareté en Méditerranée, où l’espèce est en déclin, et qui a fait du balbuzard l’emblème de Scandola. « À l’origine, l’étude n’était pas orientée vers le problème de la surfréquentation touristique mais plutôt sur la connaissance générale du balbuzard en Méditerranée », explique Olivier Duriez, chercheur à l’université de Montpellier et coauteur de l’étude. C’est en cherchant à comprendre pourquoi le succès de la reproduction du balbuzard à Scandola avait chuté vertigineusement ces dernières années, passant d’une cinquantaine de poussins par an dans les années 2000 à moins de dix aujourd’hui, que les scientifiques ont regardé du côté de la fréquentation touristique. Voir plus
Massacre écologique : ce décret qui menace 2.700 sites classés
Par Rachel Binhas
Un décret gouvernemental menace les sites classés en facilitant le bétonnage. Malgré les vives inquiétudes des défenseurs du patrimoine et de l'environnement, l’État ne fléchit pas. Pour l'instant ? Massif du Mont-Blanc, calanques de Marseille, dune du Pilat, plaine de Versailles… Depuis une loi datant du 2 mai 1930, ces espaces exceptionnels, véritables refuges pour la biodiversité, ne peuvent être modifiés, sauf exception. Si les petits travaux d'aménagement sont soumis au préfet départemental, les autorisations de construction, par exemple, sont présentées à l'approbation ou pas du ministère de la Transition écologique. Une manière d'éviter l'influence des acteurs locaux. Mais aujourd'hui, ces sites protégés qui font la richesse de la France sont en danger. La raison ? Le gouvernement est sur le point de faire passer (possiblement entre le 15 août et la rentrée) un décret déléguant au préfet de département la décision de permettre ou non les constructions sur les 2 700 espaces concernés. Voir plus

Le jour d’après l’épidémie du coronavirus ...continuer à construire et développer une économie réelle au service des besoins essentiels et prioritaires de l’être humain.
Ce monde d’après sera celui que nous construirons autrement , sur Factio.org SOUTENONS cette campagne en alertant les élus de notre choix pour faire vivre ce projet au lien suivant
Cette nouvelle campagne complète les deux précédentes
Décidons de notre alimentation ! Pour une véritable démocratie alimentaire et Alimentation de qualité et habitat: des besoins prioritaires que vous pouvez retrouver à ce lien
Merci à celles et à ceux qui rejoindront nos campagnes
J’habite Caylus un village qui manque de magasin diffusant une gamme complète de produits bio , beaucoup de Caylusiens doivent individuellement faire des aller retour pour faire leurs courses dans les villes voisines .
Adapter des solutions pour élargir la gamme des produits dans des structures existantes est ma démarche pour éviter les pertes de temps, les économies et éviter la consommation de carburant à l’époque ou nous cherchons à diminuer le CO2
Un magasin à Caylus qui réceptionnerait des livraisons permettrait des achats alimentaires de qualité d'une boutique en ligne sur un site de magasin coopératif . En adaptant ce service durable aux besoins de la consommation , l'économie commencera avec les consommateurs responsables locaux .
Les consommateurs responsables locaux ont des besoins sociaux, écologiques et économiques . La consommation responsable : un art social essentiel et prioritaire pour le développement durable des territoires et la diversité des compétences innovantes
Dans le système dominant qui se nomme lui-même exploitation avant d’être écologique , l’acheteur n’est qu’un produit de consommation au bout d’une chaîne industrielle .Le consommateur contribuable paie des taxes en subissant une qualité douteuse de production et de ce fait il est toujours le pigeon plumé sans avoir pu donner son avis .
Prendre la place de consommateurs-contribuables dans un organisme plutôt que subir le système dominant fondé sur l’exploitation compétitive basée sur la guerre économique et par voies de conséquence sur la destruction de la Planète et des êtres vivants. Ce système compétitif décide sans l’ avis des consommateurs-contribuables qui paient les taxes ; ce système fabrique les pertes d’emplois sans pour autant préserver l’environnement .
La place des consommateurs dans un organisme tri-articulé permet à la production de répondre à la demande , de donner la place à l’intermédiaire ( magasin coopératif et réseaux sociaux ) pour réfléchir à partir du lien social au début d’un autre modèle afin d’éviter les réformes répétitives par le haut multipliant les incohérences, les dépenses pour des fonctionnements (en doublons voire triplons ) qui tombent en panne engendrant le gaspillage de temps et de ressources.
La déconsommation : Consommer moins mais mieux !
Par Bioconsom’acteurs
La deconsommation : mais qu’est-ce que c’est ?
Avez-vous déjà entendu parler de « déconsommation ». Si vous prenez part à la transition des modes de consommation que nous prônons, nous l’espérons !
Démarrons avec le chiffre qui choque : pour assouvir les besoins moyens d’un français sur une année, il faudrait 2,8 planètes. Et on ne vous parle pas de l’empreinte d’un australien, américain ou d’un suisse, qui se dressent tout en haut du tableau, chaque jour du dépassement, atteint cette année en France dès le 29 juillet 2019.
On touche à une réalité factuelle, celle de l’incompatibilité entre nos modes de vie et les limites finies de notre planète.
Face à ce constat, la déconsommation est une pratique de résilience, voire de décroissance, qui renvoie à une prise de conscience d’un individu sur l’importance de ses choix de consommation. Voir plus
« Les besoins artificiels. Comment sortir du consumérisme »
Par Bioconsom’acteurs
De quoi avons-nous vraiment besoin pour vivre ? Comment distinguer les besoins authentiques, réels, des besoins superflus, artificiels ? Deux questions qui prennent une dimension particulière dans le contexte d’urgence climatique. Professeur de sociologie à l’université de Bordeaux, Razmig Keucheyan nous en parle dans son nouveau livre « Les besoins artificiels. Comment sortir du consumérisme» aux Editions Zone. Voir plus
Amazon : Le parfait exemple de notre société de surconsommation
Par Bioconsom’acteurs
« La société de masse est peut-être encore plus sérieuse, non en raison des masses elles-mêmes, mais parce que cette société est essentiellement une société de consommateurs où le temps du loisir ne sert plus à se perfectionner ou à acquérir une meilleure position sociale, mais à consommer de plus en plus, à se divertir de plus en plus. » (Hanna Arendt, 1961).
Que dire sur le géant américain du commerce en ligne, accessoirement devenue l’entreprise la plus cotée en bourse en début d’année 2019, détrônant Apple par une capitalisation de l’entreprise dépassant à ce jour les 873 milliards de dollars… Entre un impact dévastateur sur l’environnement, les procédés d’optimisation fiscales, les promesses de neutralité carbone du PDG Jeff Bezos, et les conditions de travail indécentes lié au management « amazonien ».. l’unique mot d’ordre est : productivité. Amazon est loin d’être irréprochable sur ces sujets, et cela nous parait utile de dresser un état des lieux non exhaustif de ses manquements. En s’appuyant sur de récentes enquêtes à l’encontre de la firme multinationale faisant appel au « Green washing » pour embellir leur image (voir Reporterre, ou encore Greenpeace), nous allons voir en quoi il nous apparait évident qu’un « comsom’acteur » devrait éviter de passer par commande sur Amazon. Voir plus
Avec votre participation , la plateforme citoyenne Factio.org peut contribuer à faire bouger les lignes
Vous pouvez soutenir "Décidons de notre alimentation ! Pour une véritable démocratie alimentaire sur Factio.org en cliquant à ce lien
Obstacles à la transition-Pourquoi est-il si difficile de rendre notre système alimentaire plus durable et plus respectueux du climat ?
Par la faim expliquée

Au cours des années, les scientifiques ont rassemblé une quantité considérable d’éléments prouvant que notre système alimentaire n’est pas durable1 et qu’il est une des principales causes et victimes du dérèglement du climat2. L’analyse de ces preuves a également amené beaucoup de personnes à envisager la possibilité d’un krach alimentaire futur3.
Malgré cela et en dépit d’une mobilisation croissante des organisations de la société civile, les changements requis pour rendre notre système alimentaire plus durable et plus respectueux du climat n’ont été que marginaux4. Les obstacles au changement sont nombreux et il est essentiel de les expliquer, de même que leurs causes profondes, afin d’augmenter les chances de pouvoir les surmonter. C’est ce que cette note tente de faire.
Pour cela, les obstacles à la transition seront organisés ici en trois catégories principales :
1. 1.L’histoire.
2. 2.L’idéologie.
3. 3.La structure. Voir plus
Pouvoir d'achat et écologie sont les principales préoccupations des français
Par Ma Planète Mieux
Quoi d'étonnant ? Manque d'argent, peur de l'avenir, crainte des aléas climatiques dus au réchauffement de la planète... Les sujets d'inquiétude ne manquent pas et les medias s'en font d'ailleurs des relais actifs. Pas de surprise donc dans le résultat de l'enquête annuelle réalisée fin août par Kantar-Onepoint pour France Info. Voir plus
Au delà du bio : la consom'action voir plus
Une avancée démocratique dans la filière alimentaire . Biocoop intègre le consommateur dans sa gouvernance et son conseil d'administration . C'est unique en Europe et important à souligner.
Rencontre avec Pierrick De Ronne, Président de Biocoop, pour qui “l’intelligence RENCONTRE collective” est le meilleur moyen de répondre aux enjeux de la transition citoyenne voir plus
D’incessantes pétitions , manifestations sont organisées sur le net sans inverser la tendance que le consommateur contribuable subit puisque les grandes décisions sont prises par des instances favorisant le développement de millefeuilles administratifs de plus en plus complexes en s’éloignant de nos lieux de vie .
Si les réseaux sociaux permettent de mieux s’informer ; le consommateur pour devenir responsable ne peut se dispenser de devenir acteur local dans une organisation citoyenne sociale écologique et économique durable de son territoire.
Un magasin coopératif soutenu par un réseau de consom’acteurs :
la solution durable pour un aménagement du territoire au service de tous les habitants
Le chômage longue durée en Midi Quercy sévit, les nouveaux commerces ne peuvent durer lorsqu’ils ne travaillent pas avec les réseaux de la société civile alliant la démocratie évolutive aux consom’acteurs ( autrement dit aux consommateurs responsables ) voir plus
Jardins en Quercy Rouergue par la pratique du lien social et l’émergence possible d’emplois durables
Face au dérèglement climatique la gestion de l’eau ( comme bien commun ) prendra une place essentielle pour survivre dans l’effondrement en cours Voir
Mais avant d’y parvenir , un peu d’histoire .
Après des décennies de développement : le modèle d’exploitation de sur-production conjugué à celui de sur-consommation a progressivement éclaté la société en chacun pour soi , pour son clan , pour son corporatisme ou en groupuscules ayant la certitude qu’ils changeront le monde à partir de l'entresoi …. ; mais ni la misère sociale, ni les problèmes écologiques pour la Planète sont résolus .
Des services dit publics prétendent apporter leur aide à la multiplication de tous ces problèmes en obtenant des subventions publiques dit compensatrices pour réparer les dégâts . Nous nous rendons compte que les dépenses publiques compensées par des taxes que tous les contribuables payent par la consommation profitent prioritairement à des missions qui fonctionnent en parallèles ( en doublons voire triplons) dans un millefeuille particulièrement flou et coûteux sans résultats pour de plus en plus d’êtres humains et sans réelle transparence des comptes de résultat.
La consommation responsable devient un bien commun , elle appelle à un autre modèle découlant non plus de la division ni de la reconstruction à partir des groupuscules qui ne se rencontrent jamais entre eux , ni avec tous les habitants . A partir de l’information coopérative sociale et solidaire : l’art de bien consommer par la responsabilité évitera de suivre les esprits qui décident en vase clos en rassemblant l'intérêt commun de consommer économique et écologique. Cet art de bien consommer se cultive par la recherche à bien s'informer : un moyen d’espérer construire un nouveau modèle, une troisième voie portée par la conscience et l'intelligence collective.
Cet art de bien-consommer prend en compte : social -écologie et économie ( en globalité et non séparé ) d’une part et d’autre part le lien à construire entre producteurs de qualité , consommateurs responsables et intermédiaires ceux qui distribuent en coopération et en réseaux éthiques et ceux qui informent des solutions en proposant ( par exemple) des installations de fermes , de maraîchages locaux …) mais aussi des solutions aux manques des habitants qui vivent dans un territoire le long de l'année .
L’intermédaire fait gagner du temps aux petits producteurs qui vendent eux-mêmes en multipliant leur travail , l’information coopérative évite de perdre du temps dans les pièges tendus continuellement par une économie réduite à la seule réussite des ventes . Ni des petits producteurs accompagnés par de nouvelles structures issues du millefeuille pyramidal demandant la répétition des aides publiques , ni des groupement de consommateurs cherchant à faire chuter les prix ne résoudront les problèmes qui continuent à se multiplier dans ces visions qui s'opposent continuellement.
Les variations du climat du global au local et du local au global appellent l’individualité au service du collectif lire le témoignage de Catherine Bernard Vigneronne Les vignes brûlées dans le Sud ne sont pas une calamité agricole
Ce qui s’est produit dans les vignes du Gard et de l’Hérault vendredi 29 juin, est d’une tout autre nature, d’un tout ordre, ou plus exactement d’un tout autre désordre.
Je suis vigneronne. Je n’écris pas en qualité de vigneronne. Suite
Sans chercher à prendre en compte les mauvais investissements des dépenses publiques souvent jamais analysées les échecs se répètent par automatisme.
Le droit des consommateurs responsables dans un territoire doit prendre en compte un aménagement de services à partir des personnes qui vivent toute l’année et se sentent responsables des besoins essentiels et prioritaires pour une économie réelle sociale et solidaire
L’économie réelle dans le développement durable d’un village, d’un territoire .
Les solutions liées au développement durable d’un village , d’un territoire ne viendront pas d'une gouvernance qui les décrétera d'en haut , elles se construiront et se démultiplieront à partir des besoins essentiels et prioritaires de la base citoyenne afin de survivre aux nombreux problèmes sociaux-écologiques et économiques que nous devrons affronter et gérer individuellement et collectivement .
Les Paysans agriculteurs constituent une base fondamentale de cette économie
Mais il y a aussi les autres Paysans qui vivent toute l’année et qui constatent la disparition de services publics malgré l’augmentation des taxes et la nécessité de construire une économie à Valeurs Ajoutées Humaines permettant une rémunération pour chaque travail d’intérêt social durable . Voir plus
L’économie réelle propose de prendre en compte la Valeur Ajoutée Humaine qui innove et expérimente d’autres possibles que la gouvernance issue du schéma modèle pyramidal millefeuille ignore.
Attendre que les solutions descendent d'en haut sans engagement individuel ne permet pas d' améliorer durablement les conditions sociales globales pour tous . La classe moyenne doit identifier et travailler à inter-connecter des porteurs de projets , des compétences , des savoir faire etc ...pour travailler avec la terre et non contre elle, tout en ne se perdant pas dans des initiatives superflues de groupuscules en entresoi et voulant l'imposer à toutes et à tous. Des projets de biens communs intégrés dans un développement durable doivent intégrer dans le dispositif des outils collaboratifs permettant les échanges entre citoyens des territoires et de la planète puisque nous sommes habitants de la même terre.
La rencontre du 28 septembre à Caussade Habitat , alimentation et humanisme dans un développement local citoyen durable pour un aménagement équitable du territoire est prévu pour bâtir ces circuits courts d’économie réelle court-circuitant les dépenses inutiles. voir le programme page d'accueil du site .
Lorsque les propositions citoyennes ne sont pas entendues par le millefeuille des collectivités locales , elles deviennent des actes incontournables de ces entreprises du Travailler autrement .
L’économie réelle des circuits courts doit apprendre à court-circuiter le développement des dépenses publiques cause des taxes qui s’ajoutent aux taxes et que tous les contribuables consommateurs paient sans avoir toute la transparence des comptes et l’analyse des résultats qui conduisent à un appauvrissement général , des faillites et le risque de développement des conflits.
L’économie réelle propose de prendre en compte la Valeur Ajoutée Humaine qui innove et expérimente d’autres possibles que la gouvernance issue du schéma modèle pyramidal millefeuille ignore.
Ces autres possibles sont de nouvelles compétences citoyennes adaptées à la pratique du lien social et l’art d’inter-connecter des compétences , des savoir faire dans la mise en relation pour travailler avec la terre et non « contre elle » tout en évitant les initiatives superflues, incohérentes avec l’intérêt des biens communs de tout un village , de tout un territoire.
Ces autres possibles permettent l’innovation de services essentiels et prioritaires pour les habitants d’un village , d’un territoire en favorisant l’inter-générationnel.
Le système d’exploitation considère le consommateur comme un pigeon à plumer sans que celui-ci puisse donner son avis .
Face à l’uniformisation de la presse des grands groupes subventionnés, favoriser l’information coopérative vers une consommation responsable
Des partenaires pour l’information des consommateurs
Que choisir
60 Millions de consommateurs
Un relais bioconsom’acteur 82 est né, avec vous il peut se développer pour en savoir plus nous
contacter en cliquant ici
Ce relais peut devenir l'espace de réflexion pour faire émerger un magasin coopératif de qualité (tel une Biocoop). Le réseau aujourd’hui est nécessaire pour assurer une construction ouverte et connectée à la vie du monde.
Sur un axe de passage comme Caylus ( 6000 véhicules par jour selon les Chiffres communiqués par la Direction Départementale des Territoires ) un magasin géré par une coopérative éviterait tous les trajets aux habitants qui doivent aller chercher ailleurs .
La combinaison du passage et de répondre au besoin local par des magasins compétents en coopération répond concrètement au durable et ne s’oppose pas mais complète le service de magasins situés au centre du village investis sur la qualité de la vente et des produits essentiels , indispensables, éthiques et écologiques .
Autre modèle de magasin possible sur le passage de Caylus Les comptoirs de la Bio – Groupement de magasins indépendants
Le Meilleur du Bio, accessible à tous et pour tous les jours !
Notre mission est de vous proposer un choix incomparable de produits de grande qualité en vous accompagnant tout au long de votre visite. Retrouvez ici les grandes familles de produits que vous trouverez dans votre magasin. voir plus sur facebook https://www.facebook.com/LesComptoirsDeLaBio/
Concernant les besoins d’évolution de médias indispensables à informer sur les questions sociales , écologiques et économiques , notre réseau est en lien avec les indépendants qui cherchent d’autres moyens de financement que les subventions publiques.
La survie de l’être humain à partir des droits de consommateurs responsables ou le développement de nouvelles fonctions incohérentes voire incompétentes pour prolonger le même système destructeur de la vie dans sa globalité ?
Toujours plus d'incohérences pour toujours plus de structures qui s'ajoutent les unes aux autres à la pyramide gouvernementale millefeuille avec toujours plus de taxes pour tous les consommateurs contribuables réunis . Misère de misère avait compris Coluche
Construire ensemble la consommation responsable
La consommation responsable : un art social essentiel et prioritaire pour le développement durable des territoires et la diversité des compétences innovantes
Une piste pour y parvenir La Démocratie Évolutive
Principes de la Démocratie Évolutive 1. Une gestion des affaires publiques par la société civile La Démocratie Évolutive permet à chacun de développer une citoyenneté créative, favorisant l'émergence de nouvelles formes sociales lesquelles deviennent le reflet des aspirations individuelles et collectives, à un moment donné. voir la suite